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le chiffre de 7 degrés, chillre qui ne ligure que "î l'ois,
savoir : une fois au mois d'août et une fois au mois de
novembre ; dans tous les autres mois, les oscillations des
moyennes tliermoméiriques diurnes se maintiennent eulre
les limites de 0.1 et 6 ; ce qui ne douno pas même un
degré pour la différence moyenne annuelle.
Il est bien à regretter que nos registres journaliers ne
fouruissent que pour douze mois seulement les différences
entre les miuima et les moyennes diurnes, ce qui nous
empêche d'apprécier d'une manière suffisamment décisive
l'étendue des différences entre la température nocturne et la
température diurne ; toutefois ces différences ue doivent
pas être considérables, du moins à en juger par la série
d'observations consignées dans nos registres pour les années
1849, 1854 et 185S. Or, d'après nos tableaux des températures
moyennes diurnes et les différences entre ces dernières
et les minima, les chiffres les plus élevés de cette
valeur différentielle se trouvent dans le mois d'août 1849
et le même mois en 1853, où nous voyons des différences
de 15.3 et de 15.1 entre la moyenne de la température
diurne et celle de la température nocturne. Parmi les
autres mois que nous fournissent les chiffres les plus élevés
ligure le mois de juillet 1849 où se présente le chiffre de
12.4. Il paraîtrait, en général, qu'à Tarsus ce sont les
mois d'été qui offrent les différences les plus considérables
entre les minima et la moyenne diurne : c'est ce qui se
trouve assez clairement exprimé par les moyennes mensuelles
de ces différences. En effet, lorsque nous examinons
les différences entre les minima et les moyennes diurnes
dans l'espace de douze mois en prenant janvier à août de
1855, et septembre à décembre de 1849, nous trouvons
r , r I
lit. !
C t l A l ' l T I lE V.
que ces différences nioye]Uies sont de 4.18 pour l'hiver,
de 0.21 pour le printemps, de 7.02 poui' l'été, et de 3.28
pour l'automne; nous voyons de plus que celte différence
atteint son maximum au mois d'août (1849), où elle est
de 10.14, et son minimum au mois de novembre, où elle
n'est que de 3.42. Au reste, bien que ces dillerencessoient
assez considérables lorsqu'on les considère dans les différents
jours des mois, elles se réduisent au chiffre modique
de 5.74 quand on prend la moyenne des 17 mois d'observations
que présentent nos registres; et ce chiffre se trouverait
probablement réduit encore par une plus longue
série d'observations.
Enfin, la lable 3 peut nous faire apprécier la régularité
remarquable avec laquelle la température de cette contrée
se trouve distribuée entre les diverses décades des mois.
En eff'et, sous le rapport de la différence entre les températures
diurnes, dans aucun des mois do l'année les premiers
dix jours ne diffèrent des seconds dix jours et ces
derniers des troisièmes dix jours au delà de 1.8, et la différence
est presque aussi petite lorsqu'on compare les trois
décades sous le rapport des valeurs différentielles qui expriment
les relations entre les minima et les moyennes
diurnes ; en sorte que l'on peut successivement parcourir
tous les mois de l'année de dix en dix jours sans trouver
entre les décades, pour tous les phénomènes thermiques,
une différence de 4% tandis qu'en moyenne annuelle toutes
les différences ne se réduisent qu'à un demi-degré ou à
environ un seul degré.
Si maintenant nous [lassons à rapi)réciation des hydroméléores,
des vents et de l'état du ciel, nous no pouvons
malheureusement déduire de nos registres météorologiques