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il'oiiviron 30 inclrcs d'alliliulo (à 5 liciics iiu S.-IÎ. dc
Kadikoï). il s'éleva au soleil à i|3"5, el à l'omlireà 23" 2.
TI est donc Irès-probahle que toute la portion de la vallée
comprise entre Selevké el renibouchure du Baklassanderéssi
a des moyennes de températures très-voisines de
celles de Tarsus (surtout pour les moyennes estivales),
et par conséquent une moyenne annuelle de 21°, une
moyenne hivernale de ! 4°, et une moyenne estivale de 29°.
Il n'en est pas de même pour sa portion supérieure comprise
entre le jiarallèle d'Ermenek et les sources de l'Ermenek
sou, sources qui probablement se trouvent à une
hauteur peu inférieure à 2000 mètres'. D'après les renseignements
tpie j'ai recueillis à Ermenek, les deux branches
qui constituent les sources principales de l'Ermenek-sou
se précipitent à travers deux vallées fort escarpées, qui
pendant l'hiver sont encombrées de neige, en sorte que
l'on peu admettre que l'altiludc moyenne de ces deux
vallées alpines, ainsi que la hauteur do celles où elles
débouchent pour former la vallée principale d'Ermenek,
ne sont pas au-dessous de 1400 mètres, altitude qui à
peu près sous le parallèle de Tarsus abaisserait d'au moins
7 degrés les températures moyennes de celte dernière
ville : ce qui par approximation donnerait au cours supérieur
de l'Ermenek-sou une moyenne annuelle de 14°, une
moyenne hivernale de 7°, et une moyenne estivale de 22".
I>a moyenne [)Our l'ensemble de la vallée d'Ermenek serait
par conséquent : moyenne annuelle 17°;), moyenne hivernale
10", moyenne estivale 2b°5.
Les différences hypsométriques et cliujatologiques que
présente la vallée d'Ermenek-sou enlri! ses parties .supé-
I, Vny. G^ogr. ph ,s. de l'Asie .Vi<?eijre. p. 285.
CII.MMTllIi l.\. iSS
lieure el inférieure, sont bien plus grandes encore p(mr
les vallées (jui y débouchent, ainsi que pour celles qui se
dirigent vers la mer dans la région comprise entre Selevké
et Mersine ; elles descendent toutes de hauteurs tellement
considérables, qu'entre leur origine et leur endjouchnre
la dillérence des moyennes de températures représente
des zones de climats les plus opposés. Mais comme la
portion la plus considérable de beaucoup de ces vallées
appartient à la région des plateaux élevés, nous en parlerons
en traitant de ces derniers.
h. I.es plateaux les f)lus vastes et les plus élevés de la
r.ilicie Pétrée se trouvent dans sa partie orientale, où ils
forment une longue succession d'énormes intumescences
cpù s'étendent depuis Karaman jusqu'à la côte, sur une
ligne de près de 30 lieues métriques de longueur, du N. - O .
au S. -E. Ces grandes surfaces plus ou moins déboisées,
arides ou pulvérulentes, ne sont que localement traversées
de quelques gorges ou dépressions, qui les séparent en
autant de massifs plus ou moins étendus, et dont le plus
vaste s'appelle Karatach. Là où quelques faibles cours d'eau
recouvrent le sol d'une mince couche de gazon, ces régions
solitaires s'animent par la présence des Turkmènes
ou des habitants du littoral, qui viennent y chercher \ui
refuge contre les chaleurs brûlantes de l'été, et y transplantent
leurs troupeaux. Ces yaila sont particulièrement
situées sur les plateaux limitrophes du Soumak-Koussadagh,
sur le Djébelhissardagh. et sur le Karatach. Presque toutes
sont plus ou moins élevées. Déjà au sortir de Karaman,
ville dont l'allitude est d'environ 1400 mètres, le type
du jilateau se ¡¡rononce d'une manière fort tranchée., et
la petite vallée de Kudène n'a pas moins de 1700 mètres
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