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i 0 8 CL l M A T O L O G l l î .
10 décembre, llalikli, all. 227"', midi 7"a.
18 décembre, Somma, alt. 15", à 9 heures du maliu
+ 4.
19 décembre, Keresen, ait. ;!S8"', coucher du soleil 7».
22 décembre, Demir-Kapou, ail. 30"', midi 13° 8.
24 décembre, Bachkoï, près do Brousse, coucher du soleil
11° 5.
4. PHRYGIE. Voici les liiniles dans lesquelles nous comprendrons
cette région : au Nord, une ligue tirée de Sevrihissar
jusqu'à l'extrémité septentrionale du Mouraddagh;
à l'Est, une ligne qui se dirigerait de Seyrihissar au S.-O.
jusqu'au Kecliirdagh, puis longerait les versants septentrionaux
de l'Emirdagh et de Seifu-Erindagh jusqu'au lac
d'ilguiu; au Sud, une ligne tirée de ce lac jusqu'à l'extrémité
septentrionale de celui d'Eguerdir : de là celte ligne
s'abaisserait au S.-O. et aboutirait à l'extrémité S.-O. du
lac de Bouldour, puis se relèverait au N.-O. en passant par
l'extrémité S.-O. du lac de Tchuruk, et enfin longerait le
pied méridional de la chaîne de Bechparmak jusqu'à son
extrémité occidentale; à l'Ouest, enfin, la ligne frontière
commencerait à l'extrémité occidentale de la chaîne dti
Bechparmak, là où elle forme le bord oriental de la vallée
du Haut-JIéandre, ensuite elle se dirigerait au Nord en passant
par Ouchak et aboutirait à l'extrémité méridionale de
la chaîne que continue au S.-E. celle du Jlouraddagh.
La Phrygie ainsi délimitée est, comme la Mysie, en grande
partie occupée par des montagnes, et de plus elle n'a point
comme cette dernière quelques surfaces planes et vallées
plus ou moins basses; car, bien que la Phrygie possède
des plaines beaucoup plus étendues que la Mysie, entre
autres, celles rt'Afium Karahissar, d'Isbarla, de Dennir, etc.,
C l l - \ P t T l t F . IX. ""
elles ont toutes une altitude plus ou moins considérable et
appartiennent au type des plateaux élevés caracter.ses par
de températures extrêmes. En Phrygie, comme eu Myste,
les platLux cotrstitnent un trait tellement nnportaut de
,a physionomie plastique de la contrée, que non-setdement
ils passent par des transitions insensibles aux grands massifs
montagneux, .nais qu'encore ces derniers ont généralement
une certaine tendance à se décomposer enterrasses,
et à se relier mutuellement par des renllements tntennediaires.
Par exemple, la chaîne du M o t t r a d d a g h , que notas
avons adoptée approximativemct pour limite orientale de
r M y s i e , se rattache à la longue chaîne de l'Enurdagh
par le plateau élevé et froid qui porte Osmaudjik, dont nous
signalerons la température remarquablement basse observée
le 9 novembre. , .
La chaîne de VÉmirdagh (dont la Scifudagh n est que la
contutuation méridionale) ainst que celle de Sultan a ^
p a r a l l è l e à la première, constituent peut-être les mass,fs es
plus élevés de la Phrygte. Le Sultandagh doit avotr certat-
Lement une hauteur de plus de 2000 mètres, car p l u ^ s
villages situés le long de ses ûancs, et deja dans I domam
des yastes plateaux qui servent de base à cette chame, ont
e altitudestrès-considérab.es:ainsi,raUUudede.alo.v z
est de 1048 mètres, celle de Snyuklu 1102 metres, cele
J'Aklar 1000 mètres, celle de Bazaraguitch 890 mètres etc^
n doit en être de même de l'Emirdagh car les localités
situées des deux côtés de ses versants S.-S.-O. et IN.-.N.- •
sur les plateaux et dans les plaines élevées, ont presque
toutes des altitudes de 600 à lOOO». Par consequent et
n'admettant pour les régions supérieures de ces deux
clnînes que 2000 mètres, nous pouvons en rapproehei
! fi
. IL