
 
		¡Mffil  ' i t  h,  
 ili'  
 i :  -1  
 =  :  v i '  
 f~  ?  
 118  CLIMATOLOGIE,  
 iniinnia  et  les  moyennes  diurnes  est  plus  grande  les  premiers  
 dix  jours  que  les  seconds;  enfin  les  trois  genres  
 de  différences  offrent  également  une  progression  ascendante  
 quand  on  compare  la  seconde  décade  à  la  troisième.  
 Or,  le  mois  de  janvier  à  Constantinople  présente  une  
 marche  presque  inverse,  car  la  moyenne  de  température  
 des  premiers  dix  jours  y  est  plus  forte  que  la  moyenne  
 des  dix  seconds,  et  il  en  est  de  même  pom'  la  différence  
 entre  les  moyennes  diurnes  et  entre  les  minima,  tandis  
 que  la  première  décade  offre  une  différence  moins  grande  
 que  la  seconde  entre  les  moyennes  diurnes  et  les  minima;  
 ce  qui  est  le  contraire  à  ïrébisonde.  On  peut  donc  dire  
 en  termes  généraux  que,  tandis  qu'à  Trébisonde,  pendant  
 le  mois  de  janvier,  la  température  moyenne  des  décades,  
 les  moyennes  diurnes,  la  différence  entre  les  minima  et  la  
 différence  entre  ces  dernières  et  les  moyennes  diurnes,  
 suivent  une  marche  plus  ou  moins  ascendante,  à  Constantinople, 
   c'est  le  mouvement  contraire  qui  domine.  
 E n  revanche,  dans  le  mois  de  février,  à  Trébisonde  la  
 première  décade  a une  température  moyenne  et  des  moyennes  
 diurnes  plus  élevées  que  la  seconde  ;  mais  la  différence  
 entre  les  minima  ainsi  qu'entre  ces  derniers  et  les  moyennes  
 diurnes  sont  moins  considérables  dans  la  première  que  
 dans  la  deuxième  décade,  tandis  qu'à  Constantinople  c'est  
 presque  l'inverse;  de  manière  qu'en  février  c'est  à  Constantinople  
 que  la  marche  ascendante  domine,  et  à  Trébisonde,  
 au  contraire,  la  marche  plus  ou  moins  descendante.  
 Au  mois  de  mars  les  relations  entre  les  trois  décades  
 offrent  plus  d'analogie  dans  les  deux  villes;  cependant  on  
 remarque  à  Constantinople  une  plus  grande  tendance  qu'à  
 Trébisonde  vers  le  mouvement  dencendant,  c'est-à-dire  que  
 CllAPlTIlli  III.  fW  
 chez  celle-ci  les  premières  décades  y  ont  plus  souvent  que  
 chez  celles-là  un  excédant  sur  les  décades  suivantes.  L'inverse  
 a  lieu  dans  le  mois  d'août :  àTrébisonde,  les  secondes  
 décades  vont  généralement  eu  croissant,  tandis  qu' à  Constantinople  
 l'excédant  appartient  le  plus  souvent  aux  premières. 
   Dans  le  mois  de  mai  les  relations  entre  les  trois  
 décades  se  présentent  à  peu  près  de  la  même  manière  de  
 part  et  d'autre;  mais  dans  le  mois  de  juin  et  de  juillet,  on  
 voit  à  Trébisonde  le  mouvement  ascendant  se  prononcer  
 beaucoup  plus  qu' à  Constantinople  ;  c'est-à-dire  que,  dans  
 la  ville  pontique,  sous  le  quadruple  rapport,  la  première  
 décade  offre des  valeurs  moins  grandes  que  la  seconde,  et  
 celle-ci  moins  grandes  que  la  troisième,  tandis  que,  dans  
 celle  du  Bosphore,  c'est  généralement  l'inverse.  La  même  
 observation  s'applique  aux  mois  d'août  et  de  septembre  
 des  deux  localités,  mais  non  aux  mois  d'octobre,  novembre  
 et  décembre,  où  les  excédants  appartiennent  tour  à  
 t o u r ,  tantôt  à  la  première  décade,  tantôt  à  la  seconde,  
 tantôt  à  la  troisième,  sans  que  cependant  cette  répartition  
 soit  la  même  dans  toutes  deux;  au  contraire,  elle  est  le  
 plus  souvent  inverse,  excepté  toutefois  pour  le  mois  de  
 décembre  où,  tant  à  Constantinople  qu'à  Trébisonde,  le  
 mouvement  descendant  semble  dominer,  c'est-à-dire  que,  
 sous  le  quadruple  rapport  des  phénomènes  thermiques,  
 c'est  la  première  décade  qui  paraît  offrir  des  valeurs  plus  
 fortes  que  la  seconde,  et  la  seconde  des  valeurs  plus  fortes  
 que  la  troisième.  
 E n  résumé,  nous  voyons  qu'en  suivant,  dans  les  deux  
 villes,  la  marche  de  la  température  de  dix  en  dix  jours,  
 les  [)hénomènes  thermiques  y  offrent  une  répartition  trèsdifférente, 
   et  qu'à  Trébisonde  la  marche  ascendante  est