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;;go CLIM ATOI.OG lli.
l'orêl du llariz, el bieiilôl après, ceux des ai bi-es ([ui iivaicid
survécu à la calasiroiilie l'uroul assaillis par les xylopliages
;ilyliu-gus peiiipeuda) avec lant d'aeliariieuiciil, r|u'eii
uioins de douze aimées ou vit périr uu million cl demi de
pins^. De même, sous la régeuce, le l'igoiu-oux hiver de
1709 produisit, en France, lui effet presque aussi désastreux
qu'un déboiseuient opéré sur nue grande échelle ;
le régent ordonna, le 3 mai 1720, de faire de nouvelles
planlations, afin do remédier au dépérissement des arbres
qui s'en était suivi Que l'on se figure luaintenant retïef
q\ie doit produire sur l'état lorcstier d'une contrée l'action
répétée pendant plusieurs siècles de calastrophes de
cette nature, sans que l'homme fasse la moindre lenlalive
pour réparer leurs ravages; c'est cependant ce qui est le
cas en Asie ¡Mineure, du moins depuis le xui' siècle, c'est-îidire
depuis l'établissement de la race turque dans cette
péninsule, sans parler de la longue période d'agonie que
ce pays a traversée bien antérieurement à cette époque,
et nommément sous la domination des empereurs byzantins,
oïl les causes destructives do toute espèce marchaient
à pas gigantesqties sans se trouver neutralisées, pas plus
( p i ' a u j o u r d ' h u i , par une action réparatrice quelconque.
Pour résumer les considérat ions auxquelles nous venons
de nous livrer sur l'existence d'anciennes forêts en Asie
.Mineure, et sur les causes qui en ont amené la dcstruclion,
nous pouvons dire, eu forme de conclusion : si d'un côté un
certain nombre de témoignages irrécusables prouvent que
la végétation arborescence de cette péninsule doit avoir
été jadi s beaucoup ¡ilus abondante (ju'elle ne l'est aujour-
1. Ahiiiiy^ llisloire tips i/ytmdes fori'ls di' la Gaule, l'ic., r. 88.
Idi'm, iltid., 11. 110.
CU.UMTlUi X.
d ' h u i , d'un autre côté, loin de s'étonner de la pénurie
qu'elle présente .sous ce rapporl, on a lieu d'être surpris
de ne pas lavoir ruinée plus à fond, lorsqu on se
rappelle que les causes multiples cpii ont produit en Europe
des déboisements (.lus ou moins complets, ont ag.
en Asie Jlincure pendant un laps de temps infiniment plus
considérable, comme aussi avec un degré d'intensité beaucoup
plus violent , et qu' à ces causes, qui ont été communes
à l'une et à l'autre, se sont jointes, dans la seconde de
ces deux contrées, des agents qui lui sont exclusivemeut
propres, et qui continuent, en partie du moins, à y exercer
leur iiilluence même de nos jours
Au nombre des causes qui ont pu contribuer au déboisement
do l'Asie Slineure, nous pouvons encore signaler
les fournitures considérables eu bois de construction que
1 Kumi ces agents Jont l'effet se fait encore se.Llit de nos .ionrs il but compte,.
raison™ .10 tonte mosnre go.n-omoinentale pont végnlansev 1 al«tage c es .0
t on préveni,. la lestmot.on complète. 11 n'y a vlon do pins oommnn .Uns O n
on général qno les incendies caitsés par la négligence des patres, 1 s fanta s,e
te ;iviétlires, etc. Tont réeommcnt encore le Jourual •'^Co»»«»" M ^
sent ml re ISÔOI pnbliail rme lettre diin témoin ocenkuro do 1 mccncbo ipii
S™ t s i l s do l'Olympe Mtl„nien. N'oicl commont
dant: . Kn ce moment Brousse cl ses environs peuvent donner nno rd o le at
„ mosphóre halútnolle do Londres. Depuis (uinzo jours, pla.nos c monts s n
„ en eoml.ustio», la première pour faciliter aux v.Uagecs la "
erre, les seconds par la négligence do quelques pasteurs f, >' "
raido lialiitudo do ce pays, afin do préparer leurs montagnes a secon^n
Í rbos rUenl d'avnico los loréts qni les couvrent, et ne craignent fond
de ™ aû'ûammos les parties des colea,rx voisins dos forets. S, vous i„uviez
vo?r les plus hollos forêts du mondo, .les arbros séculaires s, néecssanos
™, r h 'nSne ol l'industrie, calcinés dans cette eilroyable condagra ,on qu,
E i ¡r^pnis quinze jours, vous ou serie, épouvanté, le versant ,ln mont
limpe bri, e .lepuis dix jours, etc.» Wameureusemcut la pratiquo barlm,.
etïm^eÎla tor, . ' " la cotnbnsüon ,los (orét. »" . ' r ' ^ T r
par les atreieus autant qu'elle aurait d(, l'être. .Vn,s, Pal adrns (D r , • L .
„seille de l'e,tiliscv la terre on luiitant le fou aux a,bres qm s y trouvent, ca,
seta lui, la ceud,-o qui ou previo,,, couverlil b'S sols les plus sto,-,les c„ lerrams
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