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C L l M A Ï O L O G l l i .
à 10 heures du maliu, à 2 heures après midi et à '10 heures
dusoir, ¡1 s'ensuit que des deux maxima et des deux minima
que des observations répétées à diverses heures de la journée
et de la nuit peuvent seules révéler, les nôtres ne sauraient
indiquer que les deux maxima, l'un à 10 heures du soir et
l'autre à 10 heures du matin. Au reste il est probable que
si les intervalles compris entre les trois époques diurnes
de nos registres étaient devenus l'objet de plusieurs observations
intermédiaires, elles n'auraient pas manqué d'accuser
le minimum de 5 heures du soir dont notre inininumi
à 2 heures n'est que le représentant partiel; ainsi donc,
par les raisons que nous venons d'exposer, nos registres ne
peuvent pas décider la question de savoir si à Constantinople
les oscillations diurnes du baromètre s'accordent avec celles
observées dans d'autres pays; tout ce que nos observations
sont de nature à constater, c'est l'existence d'un maximum
et d'un minimum diurnes sans que cependant ces derniers
pussent prétendre à conserver leur place respective, lorsqu'au
lieu de trois observations diurnes on en faisait quatre
ou six.
4. Les considérations que nous venons d'énumérer relativement
à l'insuffisance de trois observations diurnes pour
donner les vrais maxima et minima barométriques, doivent
nécessairement s'appliquer aux conclusions que nous voudrions
tirer de nos observations sur l'amplitude des oscillations
diurnes du baromètre à Constantinople, toutefois ( et
en insistant sur nos réserves) nous croyons que les oscillations,
telles qu'elles résultent de nos trois observations
diurnes, peuvent cependant fournir jusqu'à un certain
point un terme de comparaison avec les heures tropiques
observées dans d'autres pays; or, en cherchani dans la
C H A P I T R E PREMIER.
liste des 55 localités dont M. Kaemtz» donne l'oscillation
diurne moyenne, nous ne trouvons que les trois suivantes
qui, sous ce rapport, se rapprochent le plus de Constantinople
(0--.4). Dresde (lat. 51-T) 0 - . 4 7 , Halle (lat. 51"27
0""» 47, et Munster (lat. 51"58) 0-".ù3 ; toutes les autres et
particulièrement celles situées sous des latitudes inférieures
à 45 et 50°, ont des oscillations diurnes moyennes généralement
beaucoup plus considérables, en sorte que Pans
même l'emporte déjà sur Constantinople, et Rome, située a
peu près sous la latitude de la capitale ottomane, présente
un chiffre plus de deux fois aussi fort que cette derniere.
Constantinople offre donc, sous le rapport de l'exiguite de
la moyenne de l'oscillation diurne barométrique, le caractère
d'une contrée boréale, puisque l'amplitude de l'oscillation
barométrique diminue à mesure qu'on s'éloigne de
l'équatcur, et que Constantinople ne peut être comparée
sous ce rapport qu'aux contrées situées à 9 ou 10 degrés
de latitude au nord de cette capitale.
Ces quelques considérations comparatives relativement
aux phénomènes barométriques de Constantinople, sont à
peu près tout ce que nous peuvent fournir les matériaux
défectueux que nous possédons à cet égard ; aussi nous
abstiendrons-nous de pousser nos comparaisons plus loin
en passant immédiatemeiit à l'examen des phénomènes
hygrométriques.
Les faits suivants résultent de nos tableaux psychrométriques
pour les années 1847 et 1848.
1. Parmi les trois époques de la joui-née auxquelles les
observations étaient faites, non-seulement les maxima et
les minima de la tension de la vapeur ne se présentent point
I. rours oonipicl de mrhicr., Irad. par Oli. Mavtilis, p. 2G0.