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 C'.I.IWATOLOGIE.  
 DIFFÉRENCES  
 calculées.  
 DIFFÉRENCES  
 reelles.  
 La  Suisse  du  Nord  
 356  
 267  
 5-3/1  
 lili5  
 presque  nulles.  
 356  
 8 9  
 1 9 7 1  
 1 2 7 6  
 6 0 8  
 Différences  
 pour les  limites  
 Le plateau  central  de  France.  
 Le  mont  Ventoux  
 supérieures  La Suisse  orientale  
 7 8 0  
 8 2 9  
 9 9 6  
 7 0 7  
 6 7 6  
 du  hêtre  Les  Alpes  bernoises  
 entre  les Alpes  
 pontiques  et  
 Les  Carpathes  
 Le  col  de  Tende  
 Les  Pyrénées  françaises  
 L'élévation  considérable  qu'alteint  dans  les  Alpes  pontiques  
 la  limite  du  hêtre,  ressort  bien  plus  encore  lorsque  
 nous  les  comparons  avec  les  contrées  situées  sous  des  latitudes  
 plus méridionales.  Ainsi  la  limite  supérieure  du  hêtre  
 n'atteint  pas  1800  mètres  sur  l'Elua»;  elle  s'arrête  à  2124  
 dans  l'Italie  méridionale,  selon  Schouw,  et  ne  va  point  au  
 delà  de  974  sur  la Sierra  de Moncayo  en  Espagne  
 Conjllus  avellana.  Le  noisetier  ne  s'élève  pas  relativement  
 aussi  haut  sur  le  Bolidagh,  en  Bithynie,  qu'en  Suisse  
 sur  le Grimsel  où  il  atteint  1000  mètres;  mais  sur  les  Alpes  
 pontiques  sa  limite  supérieure  a  une  allilude  bien  plus  considérable  
 que  sur  la montagne  susmentionnée  de  l'Helvétie,  
 vu  que  la  différence  des  limites  respectives  est  plus  forte  
 que  ne  le  comporterait  la  différence  que  présentent  les  
 deux  localités  sous  le  rapport  latitudinal.  De  plus,  en  Roumélie  
 le  noisetier  reste  encore  plus  qu'en  Suisse  en  arrière  
 de  la  chaîne  pontique.  De même,  la  limite  supérieure  qu'atteint  
 ce  buisson  sur  cette  dernière  chaîne  parait  être  rela- 
 •1.  C.  GmieUaro,  Cmno  sut  regel,  dial.  pian,  a  var.  ail.  del  cam  del.  flua.  
 2  Wilikorain,  Sertum  Ft.  his)},  in  Hegensl.  Fl.  an  IRSa,  p.  314.  
 ' n M  
 CHAPlTllE  Vlll,  32S  
 livement  plus  élevée  que  celle  qu'il  a  dans  le  nord  de  la  
 Russie,  où  M.  Trautvetter'  la  place  dans  la  Kinlande  méridionale  
 et  dans  les  gouvernements  de  Moscou  et  de  Novogorod; 
   or,  les  2270  mèti-es  d'altitude  qu'il  atteint  dans  le  
 Pont  correspondraient  à  une  augmentation  de  25°  de  latitude, 
   tandis  que  la  différence  entre  le  parallèle  des  Alpes  
 pontiques  et  de  celui  de  la  côte  méridionale  de  la  Finlande  
 est  d'environ  9  degrés.  Enfin,  la  limite  supérieure  du  noisetier  
 est  sur  le  Canigou  (lat.  42°)  de  1023  m è t r e s s u r  les  
 Alpes  bavaroises  (lat.  48°)  de  1379  ^  sur  les  Alpes  de  la  
 Suisse  centrale  (lat.  4o°)  de  1202  mètres'';  on  voit  que  
 toutes  ces  limites  sont  beaucoup  plus  basses  que  sur  les  
 Alpes  pontiques,  non-seulement  dans  le  sens  absolu,  mais  
 aussi  dans  le  sens  relatif,  car  les  différences  de  latitude  
 n'établiraient  entre  les  limites  respectives  de  ces  contrées  
 qu'une  différence  de  623  mètres  pour  les  Alpes  bavaroises, 
   taudis  qu'elle  est  de  901;  et  de  276  mètres  pour  
 les  Alpes  de  la  Suisse  centrale,  tandis  qu'elle  est  de  
 1068.  Quant  au  Canigou,  la  différence  aurait  dû  être  insignifiante, 
   vu  qu'il  est  presque  sous  le  parallèle  des  Alpes  
 pontiques,  tandis  que  cette  différence  est  de  647  mètres.  
 Le  Carpinus  belelus  s'élève  plus  haut  dans  la  Géorgie  et  
 sur  le  Caucase  que  dans  la  partie  occidentale  (Bithynie)  de  
 l'Asie  Mineure  et  dans  la  Thrace.  
 L e  Carpinui^  orientalis,  VOsIrya  rarpinifolia  e t  VAImis  
 glutinosa  paraissent  s'élever  plus  haut  dans  l'Est  que  dans  
 l'Ouest  de  la  péninsule.  Quant  aux  stations  correspondantes  
 !i  i:  
 I .  Die  Phlanzengi'ogr.  Vei-hiild.  des  e I t r o p .  Russia  nils.  
 1.  De  Caiulolli',  Gdoyr.  bot.  rais  ,  v .  p.  327.  
 a .  Idem.  ibid.  
 Idem.  ibid.  
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