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CllAl'lTIili IV.
viJiis fl'uiie beaulé siipôL'ieiiro à loiil ue quo possède dans
CO gonre la côlèbro citó do la Galatic.
De I'onseinble des considérations consignées dans notre
iriivail, ou peut tirer les conclusions suivantes:
1" La chèvro d'Angora constitue une race particulière,
et ne paraît pas avoir la même origine que la clièvre domestique
issue de la capra oegragus.
r Ce noble animal paraît n'avoir pas été connu dos
anciens. Parmi les arguments allégués à l'appui de celle
assertion figure, entre beaucoup d'autres, le silence complet
des écrivains do l'antiquité sur l'emploi d'une laine
de chèvre quelconque à la fabrication d'étoffes estimées,
tandis que, tous, ils signalent en Asie Mineure plusieurs
races do moutons remarquables sous ce rapport. C'est à
l'iuunigration dos tribus turques dans la péninsule, c'està
dire dans le courant des xf et xu" siècles, que paraît
remonter l'inlroduction de la chèvre d'Angora.
3° Jusqu'à preuve du contraire, la chèvre d'Angora
peut être considérée comme exclusivement attachée à un
district restreint de la partie.presque centrale de l'Asie
Mineure, où elle ne s'établit guèro au-dessus de 1000 mètres
d'altitude, et n'aime pas à descendre au-dessous do 400
mètres.
i ' Los conditions climatologiques seules sont insutlisantes
pour expliquer la dépondanoo singulière dans laquelle
se trouve, col animal à l'égard du district qui jouit
(lu pi-ivilége exclusif de développer les traits distinctifs de
la race, lin effet, celles du [ilateau montagneux d'Angora
ne sont que la reproduction du type des climats
excessifs cpii caractérise un grand nombre de localités
analoguos. non-seulemoni dans la péninsule, mais encore
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