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plus d'un degré iiu-dessous de celle de Urousse ; d'un aulre
côté, la moyenne hivernale de la capitale de l'Espagne (0.9)
est plus élevée, et la différence entre les moyennes mensuelles
extrêmes (17.9) moins considérable que dans la ville
de Bitliyuie Mais si le climat de Brousse ne soutient pas
tout à fait la comparaison avec celui des localités de l'Europe
placées à peu près dans des conditions analogues, du
moins présente-t-il une supériorité très-prononcée relativement
à Constantinople. 11 est vrai que pour rendre les
termes rigoureusement comparables, nous ne pouvons plus
opposer la moyenne annuelle de Constantinople, obtenue
de dix années, à la moyenne de Brousse, basée seulement
sur deux années d'observations ; nous n'emprunterons
donc à Constantinople qu'également deux années, nommément
1844 et 1848, ce qui nous donnera une moyenne
de 15.13, et eonséquemment très-rapprochée de celle de
Brousse. Or, même dans ce cas, cette dernière ville maintient
encore sa supériorité à l'égard de la capitale ottomane,
attendu que son altitude lui fait perdre plus d'un degré
de température, tandis que Constantinople n'en perd qu'un
demi à cause de sa latitude d'un degré plus boréale ;
1. La comparaison de la moyenne annuelle de Brousse avec celles des localités
qui la possèdent en Amérique fait singulièrement ressortir la supériorité du continent
européen sur celui du nouveau monde sons le rapport de la température :
;dnsi Sauta-Fé de Dogota a exactement la moyenne annuelle de Brousse, et cependant
la ville américaine aurait droit à un e.icédant de 3 degrés de température
sur l'autre, car sa latitude de 4» lui tait gagner, relativement à cette dernière,
18 degrés de température, tandis que son altitude de 2601 lui en fait perdre
15»; de même, la moyenne annuelle de Quito (lat. 0° 14 S., ait. 8914") n'est
que de sis dixièmes d'un degré de température supériem'c i celle de Brousse,
tandis qu'elle aurait dfi être de 4° de plus et être de 19 au lieu de 15.0. Or, si les
localités susmentionuées du nouveau monde sont si froides comparativement à la
ville de Brousse, qui elle-même ne soutient point le parallelo avec l'Europe, à
plus forte raison cette dernière doit-elle laisser liien derrière elle les localités
correspondantes de r.Amériqne.
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il en résulte que la moyenne de Brousse devrait être au
moins d'un demi-degré au-dessous de celle de la capitale
ottomane, tandis qu'au contraire les moyennes respectives
sont presque identiques. De même , nous trouvons
entre Brousse et Constantinople une concordance beaucoup
plus prononcée que l'on n'aurait dii s'y attendre eu examinant
dans ces deux villes les moyennes des quatre saisons
ainsi que les différences entre les moyennes mensuelles. En
effet, lorsque nous prenons à Constantinople pour terme
de comparaison les deux années 1844 et 1848, elles noui
l'ournissent les moyennes suivantes pour les quatre saisons :
Hiver 6.0 4 j
Printemps IO.Z18 i
iité 24.62
Automne 17.69 i
4. M
14.14
6.93
Diftéreiice ent r e l'été et l'hiver ; 18.68
On le voit, ces valeurs s'accordent beaucoup avec celles
que donnent à Brousse les moyennes tirées de deux années.
Mais, d'un autre côté, les différences entre le maximum et
le minimum absolus sont beaucoup plus considérables à
Constantinople qu'à Brousse pendant les deux années d'observation
: dans cette dernière ville le thermomètre n'est
point descendu au-dessous de—5° 50, tandis que dans la
capitale ottomane il marquait —11" 83,
Do la comparaison entre les principaux éléments météorologiques
de Constantinople et de Brousse, il résulte donc
que cette dernière ville a en moyenne une température
relativement un peu plus élevée que la capitale ottomane ;
en outre, bien que les deux localités aient un climat à
physionomie continentale, ce caractère est beaucoup plus
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