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19-i CI.IMATOLdUlli.
est plus forte, et pondant six autres mois moins forte
que dans la troisième décade. Dans le plus grand nombre
des mois, la première décade offre une différence plus forte
que la deuxième entre les moyennes diurnes, tandis que
cette différence est généralement moins considérable dans
la deuxième que dans la troisième. Enfin, la différence
entre les minima et la moyenne diurne suit le plus souvent
une marclie progressive dans les trois décades, c'est-àdire
que cette différence est généralement plus forte dans la
première décade que dans la deuxième, ainsi que dans la
deuxième décade relativement à la troisième.
3. Nos registres météorologiques sont assez défectueux
pour ce qui concerne l'état du ciel à Kaïsaria, et encore
bien plus pour la direction des venls. Toutefois, le
tableau 12 nous permet de conclure, quoique avec beaucoup
de réserve , qu'à Kaïsaria (en moyenne) la cinquième
partie de l'année environ est occupée par les jours
de pluie, plus de la moitié par les jours sereins, et un tiers
à peu près par les jours couverts; que les mois d'avril et de
mai sont les plus riches en jours de pluie, et les mois d'août
et d'octobre les plus pauvres; que le nombre de jours
sereins atteint son maximum dans les mois de novembre,
et son minimum au mois de janvier; que, encore bien
qu'il pleuve à Kaïsaria dans toutes les saisons de l'année,
les jours de pluie y sont assez inégalement répartis, en
sorte que le printemps paraît être la saison pluvieuse par
excellence, et l'automne la saison la plus sèche et celle qui
après l'été possède le nombre le plus considérable de jours
à ciel complètement serein. Quant à la direction du vent,
nos registres offrent malheureusement de si grandes
lacunes que sur vingt-sept mois à peine, quatre nous fom--
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CIlAlMTnE IV. l'J^
uisscnt quelques renseignements à cet égard, nommément
novembre 1849, et décembre, janvier, février 1850.
Si ces quatre mois isolés pouvaient nous donner le droit
de préciser la direction dominante des vents à Kaïsaria,
du moins pendant l'hiver, nous pourrions admettre qu'à
cette époque de l'année ceux de Nord y dominent d'une
manière très-prononcée, puisqu'en décembre, en janvier
et en février ils forment à eux seuls généralement le double
des autres pris ensemble dans le rhombe Nord, le N.-E.
prévaut on décembre, le Nord en janvier et en février,
tandis qu'en décembre le Nord pur, le N.-O. en janvier
et février, se montrent le plus rarement; que parmi les
Irois autres points cardinaux ce sont les vents de Sud et
d'Est qui sont les plus rares pendant l'hiver, puisqu'en
moyenne chacun d'eux ne constitue que la huitième partie
environ du nombre de jours affectés par les vents du Nord ;
que les vents de Sud et d'Est paraissent être les plus fréquents
en février, mais devenir fort rares en décembre et
en janvier; qu'en général les vents d'Ouest sont un peu
plus fréquents que les vents de Sud, sans cependant offrir
plus de la quatrième partie environ du nombre des vents
du Nord. Quant aux mois d'octobre et de novembre, la
prédominance des vents du Nord paraît y ètro tout aussi
prononcée, et à peu près dans les mêmes proportions que
dans les trois mois do l'hiver; de même les vents de Sud
sont très-rares en octobre et encore plus en novembre;
enfin les vents d'Est paraissent être un pou plus fréquents
en autonnie que dans les mois d'hiver. En revanche les
vents d'Ouest ne figiu-ent pas du tout dans nos registres
pendant les mois d'octobre et de novembre de 1849. De
lout ceci il semble donc ressortir qu'en automne, mais
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