ill h •
ilil
! . 'illi.
1 Î i
i l , ! 'I : fi i
i l '
if S
J
CL1MAT()1.0G,1E.
LcD„icpret,ul.ns: Lc Dm» c r„. l i l « ,1c gtecs :
;.e 20 novembre. . . . 18M Le 28 mars 184.^
7 février l8-'iS 27 février 1846
„ „ 20 mars 1847
•18 janvier 1848 24 février 1848
' „ „ 22 mars 1849
26 novembre. . . . 1850 23 mars 1850
15 mars 18al
„ „ 19 mars 1852
15 novembre. . . . 1853 15 février 1853
„ „ 2 août 1854
Après avoir terminé ainsi ce rapide coup d'oeil sui- les
phénomènes de congélation qne nous présentent les principales
régions del à mer Noire, nous pouvons essayer de
résumer ia totalité des faits réunis dans notre travail, et
d ' e n tirer les conclusions dont ils sont susceptibles; ces
conclusions peuvent être formulées de la manière suivante :
1° L'histoire a enregistré jusqu'à aujourd'hui dix-,
huit exemples de congélation, soit partielle, soit totale,
dans le bassin du Pont-Euxi n et de la Propont ide, et nommément
dans les années suivantes (depuis l'ère chrét
i e n n e ) : 401, 739, 733,755,762, 800, 924, 934; à la
fin du X- siècle, sous l'empereur Phocas; à la fin du
xf siècle, s o u s l'empereur Basile 11; en 1011, 1008, 1232,
1690 1609. 1755, 1823 et 1849. Parmi ces dix-hui t phénomènes
décongélat ion, celui de 762 est le seul auquel des
docimenls explicites assignent la presque totalité du bassm
de la mer Noire; l'un, celui de 1068, n'a été mentionné
que dans le bosphore Cimmérien; les autres, que dans le
Bosphore, bien qu'il soit probable qu'ils aient embrassé
une portion plus ou moins considérable du Pont-liiixin ;
cnlin, le plus récent (1849) ne parait avoir eu j.onr objet
h
CH..VP IT HE II. 07
qu'une partie du port de Constantino|)le. Ces 18 phénomènes
de congélation, qui ont lieu dans l'espace de
1448 années (de 401 à 1849), se trouvent séparés par les
intervalles suivants: 337 années, 14 années, 2 années,
7 années, 38 années, 28 années, G années, trentaine
d ' a n n é e s , trentaine d'années, dizaine d'années, dizaine
d'années, 57 années, 104 années, 388 années, 49 années,
80 années, 08 années et 26 années.
Ainsi, la succession de ces phénomènes ne présente
aucune espèce de périodicité bien prononcée; d'ailleurs,
les intervalles de trente et de dix années adoptés par nous
entre les catastrophes cjue l'histoire place sans date, sous
les règnes de Phocas et de Basile, ne sont que des évaluations
très-approximatives qui ne sauraient servir de
base à une conclusion quelconque.
2° Bien que l'histoire ne nous signale positivement que
l'année 762, pondant laquelle les phénomènes de congélation
embrassent la presque totalité de la mer Noire, la
distinction sur laquelle Ovide appuie, relativement à
l'étendue que présentaient les diverses congélations qu'il
eut l'occasion d'observer ])endant les dix années de son
e x i l , semblerait prouver qu'à cette époque, c'est-à-dire
dans l'espace compris enti-e les années 7 el, 17 de notre
è r e , le Pont-Euxin se congela plus d'une fois sur une
vaste étendue, ce qui suppose un abaissement de tempér
a t u r e tout à fait extraordinaire, qui en effet se trouve
justifié par l'assertion d'Ovide, que les houches du Danube
étaient prises ; or, depuis la congélation totale du Pont-
E u x n i e n 762, on n'a pas encore, que nous sachions,
signalé bien positivement celle des bouches du Danube.
3° La comparaison eiiire les diverses époques aux