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vés dans les deux villes. Nous voyous que, pendiuit presque
quatre années d'observations, le thermomètre à Trébisonde
n'est point descendu au-dessous de —5.8, ce qui est d'autant
plus remarquable que, même à Naples, pendant un
pareil laps de temps (1815, 1816, 1821 et 1822) on voit
chaque année le thermomètre s'abaisser au-dessous du
zéro tandis qu'à Constantinople (tableau 11 ) le mercure
descend, en 1847 à — H .85, et à — 10.80 en 1848, qui
est précisément l'année où Trébisonde nous fournit le minimum
le plus bas, c'est-à-dire—5.8; d'un autre côté,
nos registres présentent pour Constantinople un maximum
absolu à peu près égal à celui de Trébisonde; ce qui fait
que, entre les deux extrêmes de température, la ville
européenne offre une différence de 11° 74 plus forte que
la ville asiatique.
4. Après avoir comparé Trébisonde et Constantinople,
sous le rapport des différences qu'y présente le mouvement
tant annuel que mensuel des phénomènes thermiques,
nous allons examiner ces phénomènes dans leur
marche hebdomadaire en divisant chaque mois (là oii cette
division est possible) en trois décades. Pour rendre les
données plus assimilables, nous ne prendrons point les
moyennes des deux années d'observations faites à Constantinople
, vu que Trébisonde ne donne que quatorze mois ;
en conséquence, nous ne comparerons que l'année 1848
pour les mois qui ont été observés à Trébisonde, en empruntant
à l'année 1849 ceux qui manquent à la précédente.
De cette manière, les termes de comparaison
deviendront moins hétérogènes, puisqu'ils comprendront
1. TenorP, Cencio sulla C.mgr. fis. e hot. dpi lirgiw di Napoli, li. 83-87.
ciiAinriiE III. m
douze mois pour chacune des deux villes. .Jetons d'abord
un coup d'oeil sur le tableau 11 (Constantinople) et le
tableau 14 (Trébisonde), contenant le résumé des différences
que présentent les trois décades de chaque mois,
différences considérées sous le quadruple rapport de la
température moyenne des décades, de moyennes diurnes,
des minlma diurnes, et enfin de ces derniers relativement
aux moyennes diurnes. Il résulte de ces tableaux
qu'en prenant la moyenne des différences qu'offrent entre
elles les trois décades de chaque mois sous le cjuadruple
rapport susindiqué, les valeurs moyennes annuelles de
ces différences ont une analogie plus ou moins prononcée
entre Trébisonde et Constantinople; aussi, dans l'une cl
l'autre de ces deux villes, le maximum des valeurs différentielles
oscille entre 5 et 5.8 degrés. Mais il n'en est plus
de même lorsque nous étudions les différences susmentionnées
dans les deux villes entre chacune des trois décades
mensuelles; car nous voyons alors ces différences tout
autrement réparties.
A Trébisonde, dans le mois de janvier, les différences
entre les première et deuxième tlécades sont, en moins
pour la première décade relativement aux trois premières
rubriques, et en plus relativement à la troisième rubrique ;
les différences entre la deuxième décade et la troisième
sont en moins pour la première rubrique, en plus pour la
seconde, et en moins pour la quatrième; si bien que la
somme des premiers dix jours a une température moyenne
inférieure à celle des seconds dix jours; la différence entre
les moyennes diurnes est moindre les premiers dix jours
que les dix seconds, ainsi que c'est le cas pour les différences
outre les minima diurnes; la différence entre les
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