<66 CLLMATOLOGIE.
et qu'à cet effet iious choisissions les mois de juillet, janvier,
mai, novembre et décembre, uous aurons les vents
suivants répartis de cette manière :
VENTS.
NO MB IlE DES VENTS.
Nord. „ 3 2 1
N.-N.-lî. 2 1 3 2 2
N.-E. 8 15 10 8 5
N.-N.-O. 1 » )) 1
.N.-O. 1 11 5 6 1
Est. a 1 8 2 3
E.-N.-E. 4 3 6 2 1
E.-S.-E. 2 » ,) 1
S.-S.-E. à 1 n 1 1
S.-E. 3 3 2 5 6
Sud. 2 1) „ 2
S.-S.-O. » 1 1 1 IJ
S.-O. 0 )> 3 2
Ouest. » 1 1 1 3
O.-S.-O. 3 »
O.-N.-O. 3 " 2 »
JANVIER.ttlAI. JUILLET. MIVËJIBRË. PÉCESIBRE.
Ainsi sur un total de 178 cas où (pendant les cinq mois
susmentionnés) l'humidité relative avait atteint ses points
maxima (en comptant les chiffres qui dépassent 0.80-0.84),
nous voyons que les quatre vents cardinaux figurent à peu
près dans les proport ions suivantes, relativement au nombre
total : Nord, la moitié (88) ; Sud, ( 4 0 ) un quart; Est, (36)
un cinquième; Ouest, (14) un douzième. Quant à leur
répartition entre les cinq mois, elle pourrait être laite approximativement
en ces termes : dans les mois de janvier,
de novembre et décembre, moins de la moitié du nombre
total des maxima d'humidité relative sont accompagnés par
les vents de Nord, tandis que ])lus de la moitié appartieni
CIIAPITRI; ill. I6T
à ces luèiiii'S venis pendant les mois de mai et de juillet;
après les vents du Nord ce sont les suivants qui jouent le
rôle le plus important; les vents de Sud dans les mois dt;
janvier, de mai et île décemijre, et les vents d'Est dans le
mois de juillet.
3. 11 noi i s res l e maintenant à comparer Trébisonde sous
le rappor t hygrométrique, d'un côté avec les points littoraux
d e riiurope, de l'autre avec Constantinople. En clioisissant
parmi les localités de l'Europe celles qui nous ont
déjà servi de termes de comparaison à l'égard de la
capitale ottomane, c'est-à-dire les bords de la Baltique, la
ville d'Apenrade eu Danemark, et eulin la ville de Bordeaux
en France, uous trouverons que malgré une plus
forte tension de la vapeur pendant les mois de juillet et
d'août, l'humidité relative est, à cette époque, heaucoupplus
considérable à Trébisonde que sur les bords de la Baltique,
et qu'il en est probablement de même à l'égard de la côte
orientale du Danemark où la ville d'Apenrade présente une
moyenne annuelle de la tension de la va|)eur supérieure
à la moyenne qu'offre de Trébisonde, et cela dans une proportion
beaucoup plus forte qu' à l'égard de Constanliuople ;
enlîu, la tension de la vapeur est plus considérable el l'hnniidité
relative notablenieiit moins forte à Bordeaux qu'à
Trébisonde. Il résulte déjà de ces termes de comparaison
que l'humidité relative de Trébisonde doit èire supérieure
à celle de Constanliuople, puisqu'en trailant de l'hygrométrie
de cette ville nous avons montré que sous ce rapport
la capitale ottomane offrait une similitude toni à fait
remarquable avec Bordeaux; or l'examen comparé des
phénomènes hygrométriques de Constantinople et île Trébisonde,
nous founiii'a une nouvelle preuve du curieux aula