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bien plus encore les communications cl'lîrjnonek avec le
Noi-d, nommément avec Karaman ; car, conmie la route
passe par-dessus le Topgédikdagli, qui devient inaccessible
pendant l'hiver, on est forcé de suivre la vallée d'Ermenek
jusqu'à Mut, puis de choisir quelques-unes des vallées latérales
pour s'élever vers cette ville. Il en résulte que ce
trajet, qui pendant l'été demande dix-huil heures seulement,
eu exige plus de trente-deux en hiver. Toutes
ces données prouvent que les conditions climatériques des
plateaux situés entre Ermenek et Mut, le long du bord
septentrional de la vallée du Calycadnus, doivent ressembler
beaucoup à celles qui caractérisent les plateaux de
la région orientale, et que par conséquent on peut assigner
aux uns et aux autres à peu près les mêmes températures
moyenues, c'est-à-dire approximativement celles
d'Uroumia.
c. Parmi les chaînes de montagnes qui sillonnent la
Cilicie Trachée, les plus importantes sont les deux grands
massifs d'Andricus et d'imbanis ' dont les contre-forts descendent
jusqu'à la côte. Je ne sache pas que des mesures
directes aient jamais été faites pour préciser le chiffre de
l'altitude de ces deux chaînes. Dans tous les cas elle doit
être très-considérable, car j'ai vu en juillet des masses de
neige recouvrir les sommets de l'Andricus; eu sorte qu'il
est très-probable que l'altitude moyenne de ces deux chaînes
n'est point au-dessous de 1800 à 2000 mètres; circon-
•stance qui, sous le parallèle de 36" 15 et 36" 40, ferait supposer
des moyenues de température un peu plus basses
que celles d'Uroumia, vu que les 230 à 500 mètres que
I. Voy. maOéogr. pAy-î-, p. 404.
ClIArlTKE tX. «9
l'altitude moyeuiie de ces massifs a de plus que celle
d'Uroumia représentent de 1 à 2 degrés de température,
tandis que la différence entre les latitudes respectives n'est
cpie d'environ un degré. Ainsi, en ne donnant aux massifs
d'Andricus et d'¡mbants qu'une altitude moyenne de
1800 mètres, elle correspondrait probablement aux températures
moyennes suivantes ; moyenne annuelle 8, moyenne
hivernale — 5 et moyenne estivale 21. De toutes les valeurs
([ue nous avons assignées aux différentes parties de la
Cilicie Trachée il résulterait, pour l'ensemble de cette contrée,
une moyenne anmielle de 11°, une moyenne hivernale
de + 0" 3 et une moyenne estivale de 22" 8. Ces moyennes
se décomposeraient de la manière suivante :
Moyenne Movenno Moyenne
annuelle. liWènule. estivale.
Vallées "- 5 1» 26.5
I>lateaux ^ " '' ' ^^
Montagnes 8 — 6 21
1 6 . CILICIE cn.UIPÊTRE (CILICI.\CAMPESTRIS ouPEDIAX NOUS
la délimiterons de la manière suivante : la limite septentrionale
serait représentée par une ligne tirée entre l'extrémité
N.-O. de rivrisdagh et Ouloukichia, et depuis Ouloukichla
le long de la vallée de Bosanta-sou (Tahtytchaï) jusqu'à son
embouchure '.là cette ligne remonterait le Seïlionn jusqu'à
l'extrémité N.-E. du Bakyrdagh, puis elle se dirigerait droit
à l'Est pour aboutir à Marach; la limite orientale courrait
de Marach jusqu'au sommet du golfe d'iskenderouu ; la
limite méridionale serait fournie par la portion littorale
comprise entre le golfe susiuenlionné et l'embouchure du
Sarkundéré-sou; enfin la limite occidentale longerait les
revers occidentaux de l'ivrisdagh et des Yaïla Turkmènes
¡Iisqu'à l'einbonchurc (lu Sarkundéré-sou.
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