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chevaux de la Ho„,ag„a dont o. voit encore de non,-
brenx échantillons dans le pays. Certainen.ent, si la race
arabe avait été comme de son (en.ps, Marc-.Anrèlc n'aurait
pas dédaigné de s'en servir, el le coursier de cette race
a tete seche et aux jambes ellilécs, eût été aussi ndèlenieul
.«odclé par le grand artiste que l'a été le lourd et n.assif
quadrupede .ju'il avait sous les yeux A des désirés divers
les mêmes observations son! a,,plicables à Ions-les monuments
equesires que l'on voit encore à Rome s.
Un siècle environ après la guerre avec Antiochus, éclata
la terrible lutte entre les Romains et Milhridate. Dans sa pre-
•mere campagne ce priuce disposait de 230,000 fantassins mmmrn^
FAïaMc PI 1, p „ i " ' ? J" à époipe oi,
ie pr d™t d cr i i m r 1™ cheval l.arbo
connue en L ™ „ Î " ' "" " 'I " tn Men
fi'ff«). che.al terrass. par un ; au imisée ciu Capitole : le dernier sujet,
C H A P I T R E II. G53
et de 50,000 cavaliers (Appianus, De bd. Mithrid., c. \ 19);
or, ces forces très-considorables ne représentaient que les
contingents do la partie du royaume du Pont qui, à l'époque
de la première guerre^ n'embrassait encore ni la Paphlagonie,
ni la Galatie, ni la Phrygie, car ces trois provinces y
Curent annexées plus tard 5 on sorte qu'à côté de ses adversaires
romains se présenta un autre prince de l'Asie Mineure,
Nicomède, roi de la Bilhynie. Malheureusement
nous ne connaissons point le chiffre des forces des alliés
ligués contre jMitliridate, parce que le passage d'Appien
qui s'y rapporte se trouve mutilé. Nous savons cependant
que lorsque les des deux armées se reucontrèrent sur les
rives de l'Amuias, la cavalerie du roi de Pont comptait
reproduit sur luie plus grande éciielle; chcval en bronze; S" sur le monte Cavallo:
;iu pied de l'obéiisque placé devant ie palais pontifical, Castor et Pollux à côté de
leurs coursiers; '>•> au palais Farnese : statue équestre de Caligula, Panni toutes
ces sculptures, le cheval de hronze du musée du Capitole est ptiut-ètre celui qui
se rappioclie le plus du type arabe, saus cependant le rendre complètement; il
pourrait appartenir à la race baibe. Ce bel ouvrage est considéré comme étant
de Lysippe et il a toute dùlicatesre des bas-relids du Partliénon. Le cheval
leirassé par le lion (au Vatican) offre également une gi-ande pureté de formes,
et l'on pourrait eu dire autant des deux coursiers attelés au char s'ils n'avaient
été complètement restaurés p;ir u n artiste modevue, M. Franzoni, dont le travail,
quelqiie beaxi qu'il puisse être, ne nous permet poiut de juger de la création
primitive. Cependant, en admettaut que le caractère de celte dernière ait été religieusement
observé, les chevaux du char, ainsi que le cheval terrassé par le
liou, ne reproduisent qu'imparfiùtement les attributs de la race arabe. Enfin ceux
dos monuments qui la rappollcnt le moins sont les chevaux des groupes de Castor
et Poiliuc, taut au Capitole qu'au Monte Cavallo, bien que ces derniers portent les
noms de Phidias et de Praxitèle gravés en grtjs caractères. Il est curieux d'observer
(jue sur les vases étrusques de la collection du marquis Campana, collection
la plus riche peut-être qui existe en fait de monuments de ce peuple antique, oa
voit de nombreuses peiutures de chevaux dont les formes sveltes se rapprochent
beaucoup plus du type arabe que toutes les statues équestres, bas-reliefs,
fresques, etc, que nous ont légués les divers peuples de l'antiquité. S'il était
prouvé que les Étrusques sont originaires de l'Assyrie dont, au reste, leurs vases
reproduisent souvent les costumes et la physionomie, on pourrait supposer que ce
pouiile a rapporté de l'Asie centrale (de la Mèdie, par exemple) le souvenir d'une
race chevaline plus noble que celle des Grecs et des Romains.
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