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412 C.LI.MArUI.OGIli.
Le 12 juillet à Jénicher, ait. 412", à 4 heures du malin IO°U.
En évaluant à 900 mètres euviron l'allilude moyenne lies
plateaux et des plaines de la Phrygie, nous pourrions
admettre que la température moyenne de ees eoutrées se
rapproche de celle de Kaïsaria, hien que l'altitude de celte
ville soif de 1195 mètres; mais comme la vigne ne prospère
plus sur la plupart des plateaux de la Phrygie, et qu'au
contraire elle vient très-bien à Kaïsaria, il faut eu conclure
que les étés de celte ville ont une température plus élevée
que celle de la saison estivale des plateaux phrygiens. Celle
différence abaisserait la moyenne annuelle de Kaïsaria si
nous l'appliquions à ces derniers, et compenserait l'excédaut
en altitude que possède la ville de Cappadoce : ainsi,
on peut admettre que, tandis que les hautes régions montagneuses
de la Phrygie ont une moyenne annuelle d'environ
6 et une moyenne hivernale d'environ — 8, les plateaux
et les plaines de celle contrée auraient, terme moyen,
une moyenne annuelle d'à peu près 11, une moyenne estivale
d'à peu près 19, et une moyenne hivernale d'environ
4.2; ce qui pour l'ensemble du pays donnerait approximativement
une moyenne animelle de 9, une moyenne
hiveruale de — 3, et une moyenne estivale d'à peu près 19.
o. LYDIE. NOUS désignerons les limites de cette contrée
par les lignes suivantes : au Nord, une ligue tirée de Bergama,
jusqu'à Bechkélémbé, puis de Bechkélémbé jusqu'à
Ouchak; à l'Est, une ligne courbe partant d'Ouchak et longeant
le Banastchaï jusqu'à son embouchure dans le
.Méandre, et jusqu'à la bifurcation de celle rivière dans les
parages de Tchindjinkevi, j)uis suivant le bras méridional
du Méandre jusqu'à l'extrémilé orientale dulïoixazdagh ; au
Sud, une ligne i|ui longerait d'abord les versants méridio-
CIIAIMTIIE IX.
naux dullonazdagh et duBabadagh, et ensuite se relèverait
au Nord vers le Méandre qu'il suivrait jusqu'à Aïd.n ; enfin
la limite occidentale se trouverait représentée par une ligne
droite qui joindrait Aïdin à Kassaba : là elle suivrait 1 Hermus
jusqu'à l'endroit où il fait un coude au Sud, pour se
.liriger ensuite au Nord vers Tchandarlyk et aboutir a
Bergama. . ,, j
l a Lydie comprise dans ces limites offre un melange de
montagnes et de surfaces planes ou ondulées; ces dernières
occupent à peu près la moitié de la région, tandis que le
reste appartient aux massifs montagneux dont les plus
considérables se Ironvent à l'extrémité méridionale (Babad
a - h , Ilonazdagh), à l'extrémité N.-O. (Hassandagh, ramifications
du Mousloukdagh, etc.), et dans la partie centrale
(Missoguis etTmolus). Parmi les massifs montagneux
l'altilnde absolue du Babadagh et du Honasdagh doit être
au delà de 2000 mètres, car la dépression qui, entre ces
deux chaînes, forme nn col très-accidenté par lequel on
descend de Denizly dans la plaine de Karaynkbazar est deja
fort élevée, puisque dans les parages de Ichukurkoi je
rai trouvée de 1237 et de 1048 mètres. Le Hassandagh a
probablement une altitude peu inférieure à 2000 metres.
Le 10 décembre, lorsque je traversai ce grand massif pour
„>e rendre de Mauissa à Bergama, des lambeaux de neige
descendaient sur les plateaux et sur les cols qui eonduisen
à la montagne, sans atteindre les régions supérieures. A
Edieblv, situé sur un de ces plateaux à une hauteur de
1048 mètres, je trouvai les ruisseaux gelés en plein jour, et
les habitants m'apprirent que chaque année la neige y tombe
au commencement de décembre et recouvre le sol jusqu en
IVvrier \iusi le voisinage du Hassandagh d'un coté, et cehu
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