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CLUIATOI.OGllì.
exposée du côté d„Nor d et de l'Ouest à faciou réfri.é-
- e hautes chaînes d e , . Thrace, de la . laeédol^^ ,
a cause de leu,s mon,agues élevées que des surface
" u e s et stenles des rochers qui les con,posent, ,avo.
p e n d a n t ,-|,iver le rayonnenieni ei H' i ''"»""enl
l ' e f f e t h;. I • • . , V'"'-'®'"®"'' dt's lors neutrahsent
effet b,en,a,sant de la .ner. D'ailleurs, l'action perturbali
ce de tous ces .nassifs insulaires sur l'équilibre a„uo-
P h e r , q u e , se l'ait senti,- d'une „,anière t,ès-pron n i
- n e r Egée, surtout penda,u l'hiver o i ~
n u s de ces parages connaissent les fréquentes rafales et
— t a n c e e.trén.e des vents, sans cesse n.od.fils
dev,es par des cou,-an,s ou ascendants ou descendants
qu, se c,.o,sent en sens divers De ,à vient aussi (e„ partie
d u m o , n s ) l'inconstance dans les p„éno,nè„es ,nétéÓ,olo!
giques observée sur plusieu,-s points de celte còte de là
anss, ces bouffées de vent et ces rafales qu'y vo,n ssent
p r e s q u e ans toutes les saisons, plusieurs a u L c. golfe
o u I ,r fro,d des .nontagnes vient faire irruption pour
r e m p l a c e r l'air échauffé de la côte et de la m'er, lequel!
à l'iMBrvemion .„«e particuli r 3 p S , ce ,,7, " ' " '
nomèiie était d'autan! tins in,,r„,l, „ . ' ' l'®'"'"®- I«"
pluies torre,,liolles avaimt dure «Tours û ™ 7 , '"'I™'
mni, eoutmuaut avec „„ vent de Z i Z J - L „, "
tère tout à fai, Uvernal. .Aussi 1 .s™ MS mni î ' Î ""
«cl,a,, ,ai-Je trouvé débordé n ^ „ I i f Z ' i"?
en bateau. L W 1852, i la n:é,ne ép„,ue s L r , i t d t u ^
..cette vii,e,pour „,e rendre da.,
C H A P I T R E ,X. 38,
s ' é , e v a n t avec i-apidité en cou,ant ascendant, laisse u n vide
01, se précipite l'air refroidi et par conséquent plus pesant.
Au reste, les anciens avaient désigné par des noms locaux
c e r t a i n s v ent s qui sortent de quelques anfractuosilés do celte
côte : ainsi, Appien i nous parle du vent de C minus, qui
poussa la flotte de llithridate vers Rhodes où les habi tant s la
d é t r u i s i r e n t . Or, ce n'est que le vent du Nord qui cfféctivemeiit
se précipite souvent par rafales violentes des lacs
d e Keudjès et de Mermeridja, qui a pu rejeter vers l'Ile de
Rhodes la llolfe que le roi de Pont attendait dans l'île de
Kos, connue l'historien grcc en fait la re,na,'que expi'esse.
Afin de termine,' le peu que nous avons à dire sur la
climatologie générale du litloi-al occidenlal de l'Asie
Mineure, nous rappellerons les conclusions que nous ont
f o u r n i e s à ce, égard l'absence du palmier nain et du dattier
sur cette côte, conclusions qui s'accordent d'ailleurs avec
le résultat de quelques observations directes; or, nous
avons vu, en t,'aitant des limites supérieures de la végétation,
qu'il se,nblerait résulter de,ix conséquences cli,natér
i q u e s de l'absence, sur la côte occidentale, de ces deux
espèces de pahniers : l'une, que les minima de froid y
doivent être plus forts qu'à Païenne, Barcelone, Nice,
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1. Do bel. Milk., XII, p. 2R.
2. La -ville de Cawnus était située sur la côte méridionale de la Cane, non loin
dn lac actuel de Keiidjcs liman.
â. Il pavait, que dans Tantiquito, à l'époque de sa plus grande culture, l'Asie
.Mineure était tout aussi pauvre eu dattiers riu aujouid'hui, et ne possédait pas
iinu plus le palmier naiu, puisiiue Tijéopiu'aste {Hist, plant, i. vi)l e nientiouue
conune très-alioudant en Siciic et eu Crète, sans ie signaler en Asie Mineure. Quant
aux dattiers, stratou (lili. xiv, 1), parle d'im taillis de dattiers dans l'île de
Chios oi, il entourait te temple d'Apollon. Homère [Odijs, vi, vers. 163) mention,
lo cet arlre dans l'Ile de Dèlos, et en4u Jules-César [De m, civil,, lib. m,
105) parle d'un dattier dans le temple de la ville de Tralles (Aidin d'aujourd'bui
\ Ce sont là à peu près tous les passa,ges des ancien.s oil il s'agisse de
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