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15 octobre, Boskarmadène, alt. 1133"', 5 lieures aprèsnìidi
16".
10 octobre, Seiibchor, alt. 1135», midi 11".
17 octobre, Tchaouchkoi (à l'E.-S.-E. du lac Beycher),
alt. 125!)"', C heures du soir 12".
18 octobre, Galumia, altitude 1430'°, au coucher du
soleil T°.
2 i octobre, Rayalar (à 3 lieues à l'Ouest de Karaman),
ait. 1318"', coucher du soleil 13°.
23 octobre, à o lieues de Rayalar dans une petite vallée,
ait. nOO"', midi 18», au soleil 37°.
20 octobre, point culminant de la roule qui conduit par
le Topguedikdagh à Ermeuek, ait. 1708"', midi 12".
12. LYCAONIE. NOUS la limiterons de la manière suivante :
au Nord, par une ligne qui part de l'extrémité N.-E. du
grand lac Salé, en suit le bordN.-O. , longe la lisière méridionale
du Karadjadagb et se dirige O.-S.-O. pour aboutir
au versant N.-E. du Seifu-Erindagh, daus les parages de
Durgud ; à l'Ouest, la limite suit jusqu'à Karakayadagh les
contours très-sinueux des lisières N. -E. du Seifu-Erindagh
et de la prolongation méridionale du Sultandagh ; à Karakaya,
cette limite se dirige au S.-O. jusqu'à Konia -t longe
les lisières N.-E. du Lorasdag, Assardagh, Dinekdagh et
Hadjibabadagh jusqu'à Karaman ; au Sud, la ligne frontière
se dirige à l'Est de Karaman jusqu'à la Yaïla des Turkmènes
, et longe l'Ivrisdagh ainsi qu'une partie du versant
N.-O. du Bonlgardagh jusqu'au méridien d'OuloukichIa ;
enfin la limite orientale passe par cette dernière localité et
suit d'abord la lisière N.-O. de la chaîne d'.Armudjeli, et
puis la lisière S.-O. de l'Adunuisundagh, du Uassandagb
et du Khodjadagh jusqu'à l'extrémité N.-E. du grand lac
lÉ
CllAflTIUi IX.
Salé. — Ainsi délimitée, la Lycaonie se présenle sous la
forme d'un vaste plateau entouré de tous côtés pai' des
remparts plus ou moins élevés, et se renllant dans sa partie
centrale en un large massif ramifié (qui ne paraît être qu'une
branche latérale des chaînes réunies du Seifu-l':rindagb et
du Sultaudagh), tandis qu'à sou extrémité méridionale surgit
un groupe montagneux complètement isolé, mais d une
hauteur considérable. Les surfaces plus ou moins unies, au
milieu desquelles se dressent ces hauteurs, comme autant
d'îles au milieu de l'Océan, constituent un des plus vastes
systèmes de plateaux élevés de l'Asie Mineure, système qui
prélude dignement à celui qui, dans la Cappadoce et dans
l'Arménie, se trouve développé sur une échelle plus
grande encore, mais où le relief du sol ne conserve point
l'uniformité sur un espace aussi considérable qu'en Lycaonie.
En prenant la moyenne de l'altitude des divers points
qui constituent les énormes plaines ondulées de cette contrée,
nous pouvons lui donner à elle-même une altitude
moyenne de 1021 mètres i.
Pendant mes fréquents séjours en Lycaonie, j'ai eu l'occasion,
tant en été qu'au commencement de l'hiver, de
[larcourir presque dans tous les sens ces plaines arides et
élevées. Les étés y sont d'une chaleur excessive, tout en
1 Cetlc moyonoc a été ilMuite .les altitudes de 28 Incalités tiries de notre
tableauItypsomâtrique delà r.yeaonio (Geoji-. />;•!/»., li. 570). Senlemeut j'eu ai
retraïichélcKiradaglielSileli, comme neblsautpas partie des plateaus, et j ai
aieutéà ces dcruiersdeuxlocnlités .lotit j'ai obtenu les altitudes dans ma dermcre
campasne de 1853, savoir : lladiu Serai 1(G7», et Sulfimau llailjikol IWS'»;
.luanl MIX localités dont les altitiules observées par M. Hauiiltou et par moi offrent
ouelqncs divei'ecnccs j'en ai pris la moyenne. Ainsi, fai donne a kulukoi 913
a Siütan-Kbau 030", cl à loévi 955"; enfin j'ai substitue au ebiftre de 1900 ".
.k.nné par errent, dans mou tableau bypsomelriqnc susnientiomié, a l'altitude de
Karimau, celui .le nas.» .[ni résulte de mes derniiu-cs oliservations.
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