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2J CL I M A T O L O G I E ,
ù 10 lieures du soir, et 2 sans oscillation aucune; que sur
ces 2i- mois, 11 ont leur minima à 2 heures après midi, 1 à
2 heures et à 10 heures du matin, 2 à 2 heures et à 10 heures
du soir, 6 à 10 heures du malin, 3 à 10 heures du soir, et
2 sans oscillations; il en résulte que les maxima à 10 heures
du nialin et les minima à 2 heures après-midi sont les plus
fréquents.
.Maintenant que nous avons étudié le peu de matériaux
((ue nous avons puisés dans nos propres observations sur
la pression de l'almosphère à Constantinople, nous pouvons
essayer de comparer les phénomènes barométriques
de cette ville avec ceux observés dans d'autres pays.
1. Lorsque nous comparons la hauteur moyenne annuelle
du baromètre à Constanlinople » avec celle qui a été observée
dans d'autres localités situées au niveau de la mer,
localités dontM. Kaemtznous donne une listeassezétendue^,
nous trouvons que sur 32 points qu'elle renferme il n'y a
que ceux qui se trouvent dans les latitudes bien plus
boréales qui fournissent une moyenne semblable à celle
de Constanlinople (758.G); en eCfet, les chiffres les plus
rapprochés de cette dernière sont ceux observés à Christiania
(lat. 60) 738.04, à Apenrade (lat. 35) 739.38, et à
Edimbourg (lat. 36) 738.76, tandis que les discordances
croissent à mesure qu'on descend vers la latitude de Constantinople
ou qu'on s'abaisse au-dessous de cette dernière ;
ainsi la hauteur moyenne du baromètre est à Naples
1 MPS Obsei-vations baromitriques à Coiistaiitiuoplc ayaut été laites à Péra,
daas mie maison située prés dn Galata Serai, on ne peut les considérer, rigoureusement
parlant, comme exprimant le niveau do la mer; cepeiulaiit 1 allilude
,1e la localité au-dessus de cette dernière est trop peu considerable pour exercer
une influence marquée sur les moyennes annuelles.
2- Méléor., p. 27»,
C H A P I T R E l'REMIEII.
(lat 41) 762.34, à Palerme (lat. 38) 762.93, à Tripoli
lat 33) 767.44, etc., et déjà à Paris, à Londres, a
Dantzig, etc., elle est plus ou moins supérieure a la
moyenne de Constantinople i.
2 11 en est de même des moyennes barométriques mensuelles
de Constantinople comparées avec les moyennes
mensuelles des localités situées ailleurs; car parmi ces
dernières ce sont celles placées sous des latitudes plus
boréales qui offrent le moins de discordances avec les
moyennes de Constantinople; ainsi Paris, Berlin et Saint-
Pétersbourg s'en rapprochent plus que Calcutta, Macao, le
Caire ou la Havane.
3. La comparaison des oscillations barométriques diurnes
constatées par nous à Constantinople, avec celles ciui ont
été signalées dans d'autres pays, rencontre de grandes
difTicultés, soit dans le nombre peu considérable de nos
observations diurnes, soit dans le choix des heures auxquelles
elles ont été faites; eu effet, les moyennes des observations
barométriques queM. Kaemtz^ a déduites de longues
séries d'observations comprises entre l'équateur et le 60'
degré de latitude boréale, prouve que depuis midi le baromètre
baisse jusqu'à 3 ou 3 heures du soir, moment où il
atleint son minimum, puis il remonte, et son maximum
tombe entre 9 heures et 11 heures du soir; il baisse de
nouveau, et l'on observe uu second minimum vers h heures
du matin et uu second maximum vers 10 heures. Or, comme
nos observations à Constantinople ont été faites seulement
1 Cependant, la luoyeune barométrique annuelle à Alger est uu peu inférieure
à celle de Cunstantinople, car cette moyenne est, d'après le doeteuv Bertlierand
(MMecine et hygiène des Avales, Paris, 185b), de VâT»».«.
2. Cours comflel de mélt'or., trad, et annote par Ch. Martins, p, 250.
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