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Quant à l'élat hygrométrique, l'atmosphère parail êlrc
d'une sécheresse relative tout aussi grande dans les vallées
du système du llalys que dans celles dn système du
Son^arins : ainsi, le 1 1 septembi'e à Ovadjik (au S.-li. de
Tchéngueri), ait. 907°', l'Iinmidité relative était à midi
0,47.2 ; le 2 septembre, à 4 lieues et demie de Tchengueri,
dans un défilé, ait. 1223", elle était à midi de 0,21.ii ; et
seulement dans la petite vallée de Khanderessi {affluent du
Tchoubouktchaï qui débouche dans l'Enguru-sou à côté
d'Angora), ail. 907"', également à midi, vent N.-O., de
0,28.6. Maintenant, pour savoir à quelle partie de l'Asie
Mineure correspond à peu près la température moyenne de
l'ensemble des vallées du système du Halys (dont l'altitude
moyenne est de 1048 mètres, et qui est compris entre
38°40 et 40°25 de latitude), il nous faut chercher parmi
les localités de la péninsule sur lesquelles nous possédons
quelques séries régulières d'observations. Kaïsaria et Erivan
sont celles qui, sous le double rapport des latitudes et
altitudes respectives, répondent le mieux à la question :
ainsi Kaïsaria pourrait climatologiquement correspondre
à la portion du Halys comprise entre les méridiens des
extrémités occidentales de l'Akdagh et du Khodjadagh,
et Érivan i» la portion du fleuve et de ses aflluents située
sous le 40'degr é de latitude. De cette manière nous aurions,
pour la partie méridionale de la région dont il s'agit (compris
seulement les vallées) une moyenne annuelle d'environ
12 degrés, une moyenne hivernale d'environ 2 degrés, et
une moyenne estivale d'environ 21 degrés ; pour la partie
septeutrionale, des moyennes intermédiaires entre celles de
Kaïsaria et celles d'Érivan, et par conséquent peut-être
des chiffres oscillant autour des valeurs suivantes : moyenne
CII.\IMTIIli IX.
anLiuelle 9°, moyenne hivernale —4°, moyenne estivale 20'.
L'ensemble des vallées galatiennes du système du llalys
nous doimerait donc les moyennes suivantes : moyenne
annuelle 10°, moyenne hivernale—1°, moyenne estivale 20°.
11 nous reste à étudier les vallées du système du Yechil-
Irmak, dont les principaux aflluents sont ' : le Tchoterlu-
Irmak, le Tchekerek-sou et le Kouleïhissar^sou. Je ne puis
parler de la partie supérieure de ce dernier, comiirise dans
les limites de la Galatie, car je ne l'ai point visité au-dessus
de Niksar; quant au Tchoterlu-Irmak, les vastes plateaux
élevés qu'il traverse me sont également inconnus. Cependant
, conuue j'ai déterminé quekjues altitudes dans la
contrée montagneuse limiti-ophc à celle où se trouvent
les sources de ce dernier, et dans les plaines voisines de
son cours moyen, ainsi que de son embouchure dans l'Iris,
je pourrais très-a|iproximalivement évaluer à 800 mètres
l'altitude moyenne de la vallée qui porte son nom. Dans
la vallée presque elliptique que parcourt d'une manière
si capricieuse le Tchekerek-sou, nous possédons plusieurs
points déterminés, appartenant à la [lartie de la vallée comprise
entre son origine et Jangui : il résulterait de ces
points, pour la portion dont il s'agit, une altitude moyenne
d'environ 1001 mètres. Quanta la partie septentrionale de
l'ellipsoïde compris entre Jangui et l'embouchure du Tchekerek
sou dans l'Iris, nous ne connaissons que les altitudes
des deux points extrêmes qui donneraient une moyenne
d'environ 050 mètres. En sorte que l'altitude moyenne de
la vallée du Tchekerek-sou serait à peu près de 823 mètres.
Eu comparant cette région située entre 40°3 et 40° 15 de
]. Voy. Gèogr. jihys. de l'Asie ]liueure, p. IS'J.
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