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plus niéritlioiiale, nuus aurons sullisim.inonl tuim coiiipl(^
laiil de ces différences que de la position abiKée de Brousse,
eu appliquant ses températures moyennes (moins d'un
degré) à la région dont il s'agit; elle aurait par conséquent
approximativenienl une moyenne annuelle de I I degrés,
une moyenne hivernale de 4 degrés et une moyenne'estivale
de 22 degrés.
c. Un massif monlagueux à ramifications et contours
très-compliqués s'étend depuis la vallée inférieure du Sangarius
jusqu'à près de renibouclmre du Filyastchaï, et
porte, selon les localités, des noms différents ( Karakayadagh,
Kurmuludagh, Tcliourounlou-Atylyar, Abbasdagh, Bolidagh,
Tcbiladagh). i.a portion S.-E., nommée Karakayadagh,
se précipite d'une manière abrupté vers le fond de
la vallée du Sangarius, et atteint certainement une altitude
d'au moins 1500 à 18Ü0 mètres, vu que Sughud, situé sur
le flanc gauche de celte vallée, est déjà à une hauteur de
1031 mètres; le Kurnnjludagh ne le cède probablement
point au premier; l'Abbasdagh ne doit pas avoir moins
de 2000 mètres, puisque j'ai trouvé l'allitude de Guneï
(situé sur son vei'sant S.-O. et fort loin de sa crête supérieure)
de 1473 mètres, enfin le col par lequel j'ai traversé
le Bolidagb pour me rendre de Dusdjé à Boli a une altitiule
de 1236 mètres, ce qui suppose pour les régions supérieures
au moins 2000 mètres. En prenant les moyennes de tous
ces chiffres, hypothétiques à la vérifé, mais certainement
plutôt au-dessous qu'au-dessus de la réalité, nous aurons
pour le graud massif montagneux dont il s'agit une altitude
moyemie de 1750 à 1900 mètres, altitude qui, en
n'admellant que le minimum de 1750'", ne différerait que de
237 mètres de celle d'Iîrzeroum. Nous pourrions donc sup-
CIIAI'ITKIÎ IX, M"
poser au massif bithynien dont il s'agit les moyeinies de la
capilale de l'Arménie, avec d'autant moins d'exagération
que celle-ci a une lalilude d'un à deux degrés plus méridionale.
Par conséquent, ces moyennes seraient : moyenne
annuelle de 6°; moyenne hivernale d e— 8; moyenne estivale
de 19. D'ailleurs, les renseignements que j'ai été à
même de recueillir dans plusieurs chalets alpestres situés
dans ces montagnes, y constatent des hivers extrêmement
rigoureux : ainsi, par exemple, à Gune'i (ait. 1473 mètres)
la neige tond)e avec une telle abondance qu'elle atteint et
souvent masque complètement les fenêtres des cabanes;
et lorsque, le 9 août, j'allai herboriser tout autour de ce
village, je fus assailli au coucher du soleil par un vent glacial
qui me força de regagner ma tente où pendant la nuit
j'éprouvai du froid, le thermomètre étant descendu à 3".
I.es habilanls ne Irouvèrent rien d'étonnant à ce brusque
abaissement de température; enveloppés dans leurs peaux
de chèvres, ils m'assurèrent qu'ils n'avaient jamais joui
d'un été aussi chaud que celle année-là, et ils m'invitaient
à venir les visiter au mois de décembre pour acquérir le
droit de me plaindre de leur climat.
De tous les chiffres approximatifs que nous avons formulés
il résulte que.nous pouvons admettre pour les températures
moyennes de l'ensemble de la Bithynie les valeurs
suivantes :
1 T','^':!
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'il t*|
Vallée de liolisou 10
Isthme bithynien 13
r>lateau.\ situés i l'Est du Sangarius. lâ
Massifs montagneux G
Moyennes 10
21
23
22
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