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CLIWATOHXilli.
qui n'en seroni pas moins au uonibro des piaules peu COJHiiumes
(le l'Asie iMiueure, taudis qu'elles sout cxliêniemeul.
répaudues en Europe, et que plusieurs d'eulre elles
se trouvent dans la proximilé imméiliale île la jieninsule,
comme par exemple en iioumélie et en Grèce. En (oui
cas, l'absence ou la rareté de ces espèces en Asie Jiineure
ne peuvent, dans l'étal actuel de la science, fournir aucune
conclusion climatologique relalive à celle coiilrée, parce
que la connaissance de fails qui puissent expliquer ce pliénomène
nous manque complélemenl, toules les conditions
de température que les espèces dont il s'agil réclanienl en
Europe se retrouvant les mêmes eu Asie Mineure». Il en
est un peu diiTéremment du Palmier nam el du Baltier,
car ces deux espèces se rallachenl à certains phénomène!
météorologiques beaucoup plus apprécialiles.
En analysant la température des localilés où le Cluunoerops
humilis croît et où il ne eroll poinl, M. Alph. De Candolle
arrive à croire que ce sont les minima (rop bas qui
excluent le Palmier nain. Il faudrait en conclure que smla
côle de l'Asie Mineure les minima de froid sout pins
forts ou plus fréquents qu'à Rarcelone, Cagliari, Nice,
1. .4msi M. Alph. De Candolle dise™ (Géogr. Ut. rais., t. I, ,ss) „m lu
CoromUa em.ru, esige „„e niore,mc d» janvier qui m s„it pis plu roidc
que 1 3, et uu uo, ^ „ de de plme qui ue dépasse guère douze pL moi
. avnl a oetotoe. Or, laeu dos localités eu Asie Mine,™, et eutre autres e ï
i n i T occidentales, offrent ces eoudffi u
an que la Co™mita y ait été observée. De „éu.e, la Saxifraga „„,„„•
m , a et peut-etre la S,7™, si communes sur les -Upes européerés t
da,^ les contrées polaires de IT.urope comme de l^Amérique, m r a L pû a,
tant plus taedement s'accommoder des moutagaes élevé s de l'.Vs™ taeÎ e
que icm. devdoppemeut s„r les gr-audes hauteurs n'est arrêté que pa la pe si
tance de la n«ge, et qn'â proprement parler ces espèces u'out pas de lini^it s d ,
uistingucut par Ir moms de persislauce de la UCILT.
CIIAPITKE VIII. aB9
l'alei'ine, Corlbu, Zante et la Canée, puisque dans toutes
ces localités le Chamoerops humilis existe; en sorte que
sur les côtes méridionales et occidentales de la péninsule
les minima devraient être pour le moins aussi forts qu'à
l'ise, lîoine, Naples, Athènes, Lisbonne et Marseille, où le
palmier nain n'existe point; il eu résulterait même que
sur le littoral de l'Asie .Mineure non-seulement les minima
descendraient tpielquefois à — 9", mais qu'encore ces
exemples d'abaissement de température y seraient plus fréquents
([u'à Nice, oil, d'après M. Schouw, le tliermomètre
n'est descendu à — 9° 0 qu'une seule fois dans le laps de
vingt années. Or cette température insolite n'y a point
détruit l'espèce.
Quant au Dallier, rien de plus difficile peut -êt r e que do
déterminer avec justesse les conditions indispensables à
l'existence, à la lleuraison et à la maturation de cette
e s p è c e , puisque les pays où le daltier prospère ou même
parvient à parcourir toutes les phases de son existence,
sont loin d'offrir une identité parfaite sous le rapport des
conditions climalériques; toutefois, M. Alph. De Candolle^
admet que pour mûrir ses fruits il faut au dattier une
moyennne annuelle de 18.5 à 19, tandis qu'une moyenne
de 15.3 sullit pour qu'il subsiste, à condition seulement
que la moyenne hivernale ue descende point au-dessous
do 8. Or, comme nous l'avons vu en trailant du climat do
Tarsus, toutes les conditions de température s'y trouvent,
tant pour la maluratiou du fruit que pour l'existence de
l ' a r b r e , car la moyenne hivernale n' y descend jamais audessous
de 12 i l l i". Do plus, sous le rapport des moyennes
1. Giiuar. lut. rois., t. I, V- 371.
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