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ci.iMATdi.nn Hi.
Minouro qui onl été I'objul d'ol.servalions nié(éorolo!>i(|ues,
ce qui pourrail iious permcllrc quchiuefois do coiichiie du
comui à l'iiicoimu. C'est dans ce but que nous avons résumé
daus le tableau ci-joint (p. 358-309) les résultats
principaux des observations Jnéléorologiques faites en Asie
Mineure. Ce tableau facilitera au lecteur les moyens de
contrôler les rapprocbements que nous serojis dans le cas
de faire avec les localilés qu'il renferme, sans se donner
toujours la peine de recourir aux descriptions détaillées
que nous en avons données dans la partie de notre travail
spécuilement consacrée à ces localités.
E n passant en revue les diverses parties de la péninsule,
nous rapporterons quelquefois les principales observatioul
météorologiques que nous avons été dans le cas d' y faire,
sans cejiendaut reproduire toutes les données que renferment
nos journaux de voyage où, pendant cinq aimées,
nous eûmes l'babitude de consigner chaque jour l'état du
baromètre, du (bermomètre et du psycromètre dans les
dilférentes localités où nous nous arrèlions, soit pour laisser
reposer les chevaux (ordmaircment à midi), soit pour
dresser nos tentes (au coucher du Koleiljafin d'y passer la
nuit, en sorte que chaque journée de notre itinéi'aire se
trouvait marquée au moins par deux observations diurnes
et une nocturne (thermomètre minimum). Nous n'ignorons
pas que des observations isolées onl très-i)eu de valeui'.
quelque vaste étendue de pays quelles embrassent; aussi
ne les considérons-nous que conune ces jalons d'ingénieurs
qui n'ont aucun intérèl ni raison d'êlie une Ibis que
se trouve construite la route ilont ils doivent marquer la
(lii-ection. mais sur lesquels le regard du voyageur s'arrêle
avec bienveillance lant qu'il les voit se dre.sser comme les
il ,>
CItAPITRÎÎ IX. 3C7
.seuls et uniques signaux au milieu du désert. Nous allons
examiner successivement, sous le point de vue climatologique,
les régions littorales et coulinentales de l'Asie
iilineure, en réunissant tous les éléments qu'elles peuvent
nous fournir pour l'établissement de points de similitude
avec les localités de l'Asie .Mineure qui ont été l'objet d'observations
météorologiques directes. Il est vrai que, indépendamment
de leur nature peu concluante, ces éléments
sont loin de se présenter en nombre égal dans toutes les
régions de la contrée, et que par conséquent cette circonstance
doit encore diminuer "de beaucoup la valeur scientifique
de nos comparaisons et des conclusions que nous en
tirons; malheureusement, nous sonnnes forcés de nous
contenter du peu que nous possédons, et il ne nous reste
qu'à en tirer le meilleur jiarti possible sans prétendre à
une |)récision rigoureuse.
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