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llil CLlllATOLUGIK.
à lie eerlaines lieures coiislanles de la jouniée; Ijieii quo,
))ai' exemple, le inaximum de tension de la vapein- ait lien
presque toujours à 2 heures après midi, et le minimum à
10 heures du soir, tandis que le maximum do riuuiiidité
relative coïncide généraleuient avec 10 heures du malin,
les exceptions à cette règle sont très-lïéquentes selon les
mois, sans parler de l'absence (en moyenne mensuelle) de
toute oscillation régulière pendant ceux de février et de
juillet. C'est ce que démontre notre tableau 8 que l'on peut
résumer de la manière suivante, afin de mieux faire ressortir
les variations diurnes dans les heures des maxima
et des minima :
2" soi r . . . .
lO"" matin. . .
Janvier.
l''évrier.
Mars.
Mai.
Juin.
Juillet.
Octobre
Avril.
Septemb,
iNovenib.
Décemb.
Hr.MIDlTÉ
RELATIVE.
Janvier.
Avril.
Mai.
Juin.
Septemb.
Octobre.
Novemb.
Décemb
I
10" soir. .
10" matin.
2" soir ..
TENSIO.N
[H; LA VAPEUR
Février.
Mars.
Avril.
Mai.
Juin.
Juillet.
Janvier.
Octobre,
.Novemb,
.Septemb
Décemb.
IirMIDlTE
RELATIVE.
Janvier.
Mars.
Septemb.
Octobre.
Novemb.
Décemb.
Avril.
Mai.
Juin.
Ce tableau peut très-bien faire apprécier la fréquence et
la nature des déviations que subissent à Trébisonde les
rapports normaux entre la tension de la vapeur et l'humidité
relative, phénouiène qui se prononce d'une manière
CllAinrilli lit. H»
encore |)lus tranchée dans la répartition entre les quatre
saisons de l'amiéo des moyennes de la tension de la vapeur
et de l'humidité relative. En efl'et, non- s eul ement la tension
de la vapeur subit à Trébisoude, pendaut les quatre saisons,
des variations plus ou moins considérables, que l'humidité
relative ne traduit point dans le sens normal, mais encore
cette dernière demeiu-e la même en hiver, en été et au
printemps : en automne, elle n'est supérieure à celle de
l'hiver que seulement de 8 p. 0/0, bien que la tension de la
vapeur dans cette dernière saison soit beaucoup moins
forte que dans la première ; de même la tension moyenne
de la vapeur en été est presque trois fois plus considérable
que durant l'hiver, et cependant les moyennes de l'humidité
relative de ces deux saisons restent identiques. Enfin,
la même chose se reproduit dans les moyennes mensuelles
de Trébisonde, puisque nous y voyons certains mois dont
l'humidité relative et la tension de la vapeur présentent
les rapports en sens inverse de l'ordre normal : le mois
tie juillet, qui oifre le maximum annuel de l'humidité relative,
a la tension de la vapeur moins considérable que les
mois de juin et de septembre; dans les mois de décembre
et de mars, même tension de la vapeur, quoique l'humidité
relative soit beaucoup plus forte dans le dernier que
dans le premier; octobre est plus luuiiide que novembre,
tandis que la tension de la vapeur y est plus forte que
dans ce dernier; la tension de la vapeur est beaucoup
[ilus considérable au mois de mai qu'en avril, et pourtant
l'humidité relative augmente dans ces deux mois avec la
tension de la vapeur, au lieu de diminuer.
2. Si nous examinons les veids qui, à Trébisonde, correspondent
aux degrés d'humidité relalive les plus élevés.