:
t'"
470 CL I M A T O L O G I E .
est de 'i87 mètres supérieure à celle des chaînes dont il
s'agit; en sorte qu'en leur assignant les températures
moyennes d'Erzeroum, nous devons éleyer ces dernières
au moins de 2 degrés, ce qui nous doiniera pour les six
massifs montagneux du Haïniané une moyenne annuelle
d'environ 8°, une moyenne hivernale — 0 et une moyenne
estivale d'à peu près 21.
Slaintenant, si des moyennes que nous avons assignées à
chacun des différents groupes montagneux de la Galatie
nous déduisons une moyenne générale, voici les moyennes
de température q>ie posséderaient approximativement les
régions supérieures des principales montagnes de cette
contrée : moyenne annuelle 7" 3, moyenne hivernale —6,
moyenne estivale 21. Il en résulterait que l'ensemble de la
Galatie nous fournirait :
Moyenne Moyenne Moyenne
a n û n e l l e . hivernale, estivale.
Pour les vallées 9 ^
l'our les plateaux 10 I 21.6
Pour les montagnes 6. 3 6
Moyennes.- 8. 3 3.2 21.2
14. CAPPADOCE. — Nous délimiterons cette contrée de la
manière suivante • : la limite septentrionale partirait du
haut Halys (à pen près dans les parages de Zara) et suivrait
lé bord méridional de ce fleuve jusqu'à l'endroit où, près
de l'extrémité N.-E. du Karyoglandagh, il tourne brusquement
au Nord; la limite occidentale se dirigerait au
S.-E. de la pointe susmentionnée pour longer le massif
montagneux qui à l'Est borde la Lycaonie, et viendrait
1 La Cappadoce l'Ile que nous la JéUmitons est prise ici dans im sens rest
r e i n t , car n'ay.inl point visité la piirtie de cette région située à l'Esl du méridien
d e Gurum, nous l'esclurais du domaine de l a Cappadoce proprement dite.
CHAPITRE IX.
aboutir, dans les parages d'Ouloukichla, au pied septentrional
du groupe du Boulgardagh; la limite méridionale
commencerait au village Ouloukichla et suivrait le Tahtytchaï
(Bosantasou) jusqu'à son embouchure dans le Sarus
(Seïhoun) et de là se dirigerait en ligne droite jusqu'à
Marach; enfin la limite orientale serait représentée par une
ligne qui de llarach longerait le pied méridional du massif
d'Akhourdagh, puis s'élèverait an Nord en ligne droite en
passant à l'Est des méridiens d'Albistan, de Gurum et de
Sivas, et s'inlléchirait un peu au N.-O. pour venir aboutir
au Halys dans les parages de Zara.
La Ca])padoce ainsi délimitée est sillonnée de nombreuses
vallées dont aucune ne quitte les hautes régions ; le type
du plateau s'y trouve développé sur une très-grande échelle,
et ses vastes surfaces plus ou moins élevées ont déjà toute
la physionomie qui caractérise les énormes intumescences
de l'Arménie.
a. Parmi les vallées, nous n'avons pas à nous occuper
de celle du Halys, que nous avons réunie à la Galatie, par
conséquent nous n'éludierons que la vallée du Sarus et
celles de ses affluents ; quant aux aflluenls gauches du Halys
ainsi qu'à de quelques-uns qui dépendent du système de
l'Euphrate, comme, par exemple, ceux des vallées du
Tokmak-sou et du Tchumurlu-sou, tous ces cours d'eau
ont creusé des vallées si peu profondes, que nous comprendrons
ces dernières dans la catégorie des plateaux et
plaines. Enfin, nous ne dirons rien sur l'importante vallée
du Pi/ramiis (Djéhoun), parce que nous n'eu avons visité
qu'un seul point, Albistan (Elboslan), situé tout près des
sources de ce fleuve. Passons donc immédiatement à l'examen
des vallées du système du Sarus.
ijf -
r.-r,:.'