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468 CL I M A T O L O G I E .
celle des premières. A en juger par l'altilude des vallées et
plateaux qui sillouueul les chaînes du Tchelchckdagh et
du Hirkadagh, ou pent admettre connue altitude moyenne
de ces deux massifs le cliiiTre approximatif de ISOO mètres,
tandis que les crêtes bcaucou]) moins étendues qui s'élèvent
le long de la limile occideulale du Bozok ont probablement
une altitude moyenne moins considérable qui
ne dépasse peut-être point 1200 mètres ; du moins les localités
situées sur les versants de ces montagnes ne m'ont
donné pour la plupart que des chiffres au-dessous de
1000 mètres. Ainsi, comme les montagnes de Bozok sont
à peu près sous la latitude d'Erzeronm, il est probable
qu'en moyenne elles ont des températures peu inférieures
à celles de celte ville ; en élevant, par exemple, les moyennes
d'Erzeroum de 2% nous approcherions sans doute des
chiffres moyens de la température que possède la partie
montagneuse du Bozok, et nous y aurions une moyenne
annuelle de 8 à 9", une moyenne hivernale d'environ —5
— 6 et une moyenne estivale d'environ 20.
(I. Enfin la région du lldimané, dans laquelle nous comprendrons
également toute la contrée située au Nord d'Angora
jusqu'à la chaîne d'Aladagh et les prolongations orientales
de cette dernière, est hérissée de plusieurs massifs
montagneux parmi lesquels les principaux sont : Aladagh
(lat. 40° 30), Ichikdagh (idem), Kouchdagh (idem), Elmadagh
(lat. 39° 5 0 ) , Oïradagh (lat. 39° 2 5 ) , Ardichédagh
(lat. 39° 30), Kurédagh (lat. 39" 7 — 39° 50), Pachadagh
(lat. 39° 10), et Karadjadagh (lat. 39°2).
h'Aladagh ' est composé de cinq remparts parallèles
1. Voy. la coupe hypsométrique de l'Aladagh d;inü ina Géogr. phys. de t'Asiu
Mineure, fi?. 13, ainsi (hip li s pages 599-533.
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CHAPITKE l.K.
dont plusieurs points ont été hypsoniétriquement déterminés
par moi ; en prenant la moyenne de neuf localités
comprises entre le plateau de Kibros et la sommité la plus
élevée de ce massif, l'altitude moyenne du groupe de l'Aladagh
sera de 1734 mètres; il est probable que l'ichekdagh
ne le cède pas beaucoup à ce dernier, car quoique
je n'en aie point, comme sur l'Aladagh, visité les points
culminants, et que je ne l'aie traversé lui-même que sur
un point où il oiïre une dépression considérable, sou revers
septentrioual est cependant encore assez élevé pour que le
village Akkoï, situé au pied de ce revers, ait 1200 mètres.
Quant au Kouchdagh, il paraît avoir uue altitude moyenne
moins considérable que les deux chaînes dont il ne constitue
que la continuation. Dans tous les cas, si nous donnons
à chacune de ces trois chaînes une altitude moyenne
de 1700 mètres (chiffre plutôt trop bas que trop haut),
nous pourrons admettre qu'à cette valeur altitudinale correspondraient
à peu près les moyennes de température
d'Erzeroum, car la latitude plus boréale des chaînes dont
il s'agit est compensée par leur altitude moins considérable
: elles auraient donc approximativement une moyenne
annuelle de 0°, uue moyenne hivernale de — 8 et une
moyenne estivale de 19.
L'altitude de l'Elmadagh est d'environ 2000°', celle de
Oiradagh de 1410°', colles de Kurédagh, du Pachadagh et
du Karadjadagh, chacune d'environ 1500 à 1800 mètres,
et enfin celle de l'Ardichédagh de 1093°-; or l'altilude
moyenne approximative de ces six chaînes serait de loOO à
1650 mètres, et cliniatologiqucment on peut les considérer
toutes comme placées sous le parallèle de 39°, c'est-à-dire
sous le parallèle d'Erzeroum. .Mais l'altitude de celle ville
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