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316 CLIMATOLOGIE,
était à midi 0,45.8; le 17 septembre, à Agalchkessé (ail.
975"), à midi 0,79..i; le 18 septembre, à 3 lieues au nord
d'Ovakoï (ait. 200"'), à midi 0,80; le 20 septembre, à
lîartau (ait. 91») 0,68.
Eufiii, nous ayons encore nn dernier massif montagneux
à mentionner : c'est le Taouchandagh, qui forme un croissant
dont l'extrémité méridionale désignée par le nom de
Kirkdélimdagh se recourbe légèrement pour se joindre au
Keussédagli, bien plus étendu mais beaucoup moins élevé
que le Taouchandagh. Ayant traversé la paitie centrale
de ce dernier pour me rendre d'Osmandjik à Vézirkeiipru,
les mesures hypsométriques que j'ai exécutées dans les régions
élevées de ces montagnes, peuvent nous en donner
une altitude moyenne approximative; et comme les autres
points déterminés, qui sont au nombre de 12», comprennent
des régions tout à fait inférieures, nous allons
diviser ces douze localités en deux groupes, dont l'un
comprendra les altitudes au-dessus de 1400 mètres et nous
donnera pour les régions supérieures une moyenne de
1356 mètres, et l'autre embrassera les altitudes au-dessous
de 1400 mètres et nous fournira pour les régions inférieures
une moyenne de 878 mètres. Or, le Taouchandagh
se trouvant à peu près sous le 41' degré de latitude,
nous pouvons admettre comme correspondant au chiffre
de l'altitude moyenne des régions supérieures, les températures
moyennes d'Erzeroum, en les élevant de 3 degrés
à cause des 631 mètres que l'altitude de cette ville
1. Poinl culminant de la route 18i7'»; à 1 lieiie im t|iiarl àl'Est île Cliphler
f69i"; ki lieue eldcinieau N.-E. deChehlerlelî; CheWer 1550"; à i lieues au
N.-E deChehler 1436"; Kaliaguenz 1250"; erète entre Osmaudjik cH izir-Kei]-
pm 1123"; K.rkdelim 9(0»; Menzit .\clieri 910; i 4 lieues à l'Est d'Osraandiik
8P0"; i 5 lienes i l'Est d'Osmandjik 890"; Kosadjak 207".
ik
CHAPITRE IX. 511
a en plus sur celle de Taouchandagh, ce qui donnerait
pour les régions supérieures de ce massif une moyenne
annuelle de 9°, une moyenne hivernale de — 5°, et une
moyenne estivale de 21°. Quant aux régions intérieures,
représentées par le chiffre de 878 mètres, nous ne pouvons
que leur attribuer les moyennes que nous avons cru
devoir donner à la vallée de Deverek, située sous la même
latitude et ayant une altitude moyenne à peu près semblable,
c'est-à-dire une moyenne ainiuelle de 12''5, une
moyenne hivernale de 2° 5, et une moyenne estivale de 21°.
En prenant la moyenne des chiffres attribués aux deux
régions nous aurons, pour l'ensemble du Taouchandagh,
une moyenne annuelle de 10° 2, une moyenne hivernale
de 1°1, et une moyenne estivale de 21°. En résumé, la
moyenne des valeurs que nous avons assignées approximativement
aux différentes parties de la Paphiagonie donnerait,
pour l'ensemble de cette contrée, une moyenne
annuelle de 10" 2 , une moyenne hivernale de — 2° 1, et
une moyenne estivale de 20° 3. Ces moyennes générales se
décomposeraient de la manière suivante :
Moveniie Moyenne Moyenne
animelle, invernale, estivale.
Vallées et plateaux.
Moiitagnes
12.2 2.5
8.2 -!l.6
20.6
21.0
18. PONT. Nous délimiterons cette contrée : au Nord par
la portion littorale comprise entre les embouchures du
Kizil-Iimak et du Tchoruk; à l'Est par ce dernier cours
d'eau, depuis son embouchure jusqu'à sa jonction avec
l'Adjara-sou ; au Sud et au S. -E. par la longue chaîne que
l'on peut surnommer le Jatiriis Ponlitiiie et tpii, sous différents
noms locaux (Koïlardagh. Kachkardagh, Dschimil-
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