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•llOYENMES TIIEniIOMÉTllIQUEs.
annuelle
liivernale
printanière
Moyennes estivale ' ' ' "
automnale
du mois le plus froid (janvier)'. ! ï . ! ï '
du mois le plus ciiaud (juillet)..
entre l'hiver et le printemps ,,<, „
entre le printemps et l'été
Differences entre l'été et l'automne cV,
entre l'Iiiver et. l'été ^„ g
enti-e les moyennes mensuelle^ o.Urèmes.' ào.'/,
Tous le.s voyageurs qui oui visité Érivau s'accordent à v
Signaler des extrêmes frappants entre les chaleurs de l'été
et les froids de l'hiver. Ainsi, M. Wagner ' y vit, le 24 „<ai
a nndi, le theruionièire marquer 30" cent, à l'omhre et
oO au soleil, et il nous apprend qu'à dater du mois de
juin la chaleur devient tellement intense que depuis
' heures jusqu'à 4 heures personne ne quitte sa demeureplusieurs
oil,c,ers russes l'assurèrent avoir vu dans l'enceiute
des murs du fort le thermomètre à 47.3! à l'ombre
31. C. hoch estime à 43.75 le maximum qu'adeint la leml.
ératnre estivale à Erivan. D'un autre côté, le colonel Kiel
pre end avoir vu au „,ois de janvier le thermo.nètre à
- JO, et M. Dubois signale - 32.SO. La différence entre
les munmnm et maximun, absolus serait tlonc de 60 3
consequemmentplus forte que celle doJakou.sk; et si l'on
pouvait admettre connue non exagérée Passer,i<,u .susmeni.
/!«•« nm;, ,l,;n Am,al, ,1,:.. 86-87.
CIl-iPlTllE Vil.
lionnée des olliciers russes, celle diiïérence donnerait le
chiffre inouï de 80 degrés. Quant aux chutes de neige, elles
sont, selon II. Wagner moins abondantes qu'à Erzerouin,
oil la neige slationne pendant huit mois dans les rues de la
ville, tandis qu'à Éi'ivan elle ne persiste jamais au delà de
cinq mois, ce qui au resle suffit déjà pour constituer un
contraste frappant avec les chaleurs de l'été, chaleurs telles
que dans la province transcaucasieune le raisin nn'irit un
mois plus toi que sur le littoral du Pont^.
Quoique les données empruntées aux tables de M. Mahlman
n'embrassent point un assez grand nombre de faits
météorologiques pour en déduire des conclusions générales
et même pour les comparer à ceux, bien plus variés, que
nous avons pu fournir sur les autres localités de l'Asie
Mineure, ils sutlisent pourtant à démontrer qu'il existe
une grande analogie entre le climat d'Erivan et le climat
d'Erzeroum, et que, de plus, les différences qui les distinguent
sont presque toutes en défaveur de la première
localité; en sorte que malgré son élévation beaucoup moins
considérable, et tout en se trouvant à peu près sous le
même parallèle et seulement à un degré environ plus à
l'Est, Érivau est comparativement plus froid qu'Erzeroum.
Eu effet, Érivau se trouve (à 15 minutes près) sous la latitude
de Madrid, dont l'altitude est de 632 mètres® et conséquemment
de 336 mètres inférieure à celle de la ville
transcaucasienne ; or, cette différence ne comporterait
qu'une diminution de température de moins de 2 degrés,
et, en la portant même à 2, cette réduction laisserait encore
1. Reisenack dein Ararat, etc., p. 257.
2. /ii/rf., p. 258
3. Snlon MalluiKui, loc. cil., tandis que dans la talde de Y Annuaire pour 1854,
publié par lu Ihu-caii des longitudes, cette altitude n'est qne de 608 mètres.
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