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CLIMATOLOGIE.
Excepté les vallées du Sangariiis et du liolisou, il on est
d'autres assez importantes encore dans la partie occidentale
de la Bithynie, telles, par exemple, celles de Lefké , de
Jenicher et d'Akseraï; malheureusement quatre mesures
hypsométriques que j'y ai pi'ises sont trop peu concluantes
pour donner matière à nue discussion sérieuse.
1). La portion de la lîitliynie comprise entre le Bosphore
et l'embouchure du Sangarius, et baignée au Sud par le
golfe d'Ismid, forme un isthme dont la région naédiane
se renfle très-sensiblement, en sorte que la ligue qui la
couperait de ce golfe jusqu'à la mer Noire présenterait
une courbe plus ou moins bombée. Les quelques montagues
qui surgissent au milieu des surfaces ondulées de
l'isthme, sont d'une hauteur si peu considérable qu'on peut
sans crainte d'erreur considérer la contrée entière comme
appartenant au type des plateaux. En prenant la moyenne
de i 1 localités i nous aurions pour l'isthme bithynien une
altitude moyenne de 193 mètres, qui abaisserait probablement
d'un degré de température les moyennes de Constantinople,
et donperait à la région dont il s'agit les moyennes
approximatives suivantes : moyenne annuelle 13, moyenne
hivernale 5, nioypime 6stival6 23. ToutGfois, d'après Igs
renseignements que j'ai recueillis sur les lieux, il paraîtrait
que sur tous les points de cette région, des minima absolus
sejnblables à ceux que ])résente quelquefois Constantinople
1. Savoir : mont Botilgiirtu, 2'tO">; iiioiit Géant, ISG'"; Château Génois, lie™;
moyenne du revers oriental de l'Avadagli, 283»; liantenr moyenne des mamelons
qui bordent la rive asiatique du Bosphore, 117"; IMenderé Seké, 159»; A|ity-
Pacha, 106 •»; Euchty-Oglou, 236 » ; à 2 lieues et demie au S.-E. d'EucIrty-Oglou,
3 7 7 " ; moyenne des parages limitrophes d'Enchty-Oglou, 318", à 3 heures au
S.- S. - E. d'Euehty-Oglou, 131 « . Voy. ma Géographie physique de l'Asie Mineure,
C l U l ' l T K E IX.
sont fort rares, quoique les maxima estivaux de cette capitale
s'y reproduisent sans doute, car j'y ai éprouvé plus
d'une fois des chaleurs intenses : le 1" août, à Aptypacha,
le thermoiBètre montait, à midi, à 32-, le 2 août, àEuehty-
Oglou, au coucher du soleil, il marquait 25% et le 4 août,
à Sukuneri, 28° (toujours à l'ombre).
A l'Est du Sangarius se déploie jusqu'au Bolidagh et au
ïchiladagh, ainsi que jusqu'à l'embouchure du F.lyas, un
pays de plateaux localement traversé par des vallées pen
profondes, ou interrompu par les ramifications du grand
massif montagneux qui occupe la portion orientale de la
Bithynie. Les étés y sont généralement chauds, sans que
les hivers s'y montrent rigoureux : ainsi, le 4 août, a
l'Est de Handek, dans une étroite vallée de 318 mètres
d'altitude, la température à midi était de 31 degrés; et le
5 août, à Handek, 32 degrés; le 7 août, à Gumuchabad
(ait 389 mètres), au coucher du soleil, 27 degrés; et a
Uskub (ait. 290"'), à midi, 28 degrés. L'humidite relative
est (surtout dans la vallée) assez considérable : ainsi,
le 2S septembre, dans le vallon de Donzladéressi ou Karadéressi
(aflluent gauche duFilyas), l'humidité relative était
de 0- 58, avec un vent N.-N.-O. très-fort. En prenant la
moyenne de 13 localités, nous aurons pour la contrée dont
il s'agit une altitude moyenne de 332 mètres, chiffre qui
n ' e s t ' q u e de 30 mètres s u p é r i e u r à l'altitude de Brousse :
or, comme cette ville est à peu près d'un degré de latitude
1. savoir : Kaimaly, « 7 - ; Gaoladagh, « 0 - ; Vallée de HandeJ à 3
I T s t de llandok, i'M-,idem à 4 lieues, 318»; Gmnuohalad, 389",liaulem
u ^ y o n t H a pulino e n » Gumuchaiad etUstuK 'I l ú d e l a
1-Uskuli 380», plaine à S lieues à l'Est de Sukuncn, 1(3», moyenue de la
™ u t de M i L - s l , 283. à 3 lieues au S.-O. de Karabounar, 295». ^ o , . Geogr.
fhys. de l'Asie Mineure, p. 155, 156rt55b.
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