if,«
f v
' CLIllA roLdclK.
1. — Regions liitomles.
1. LITTORAL sEPTENTiiiONAL. KN con,preuanl daus lo même
(lómame cl,ma(ologiq„e la pa,-lie tlu lilloral qui, de l'embouchure
sepfentriooale du Bospliore de Thrace, s'étend
jusqu'à l'exirémilé opposée de hi côte (c'est-à-dire aux
environs des parages de llaloun), nous aurons une bande
généralement très-étroite, car les conditions climatolog.
ques dont Constantinojíle et Tiébisonde nous serviraient
en quelque sorte de type, ne peuvent s'appliquer qu'à la
partie de la côte comprise entre la mer et les chaînes de
montagnes qui la bordent. Or, sur la ligne littorale dont il
s agit ICI, non-seulement cet espace se réduit souvent à
quelques mètres, mais il disparaît même complètement
par la brusque invasion des montagnes, qui en s'avançant
vers la mer forment des masses assez élevées pour modiûer
localement les coudilions elimatologiques; c'est entre
autres le cas avec la portion côtière comprise entre Téréboli
et Trébisonde. D'un autre côté, il est des ,,oints où la
côte, bien que renflée par les ramifications des montagnes
limitrophes, ne l'est passufïis-amment pour que les conditions
elimatologiques s'en ressentent d'une manière notable
: par exemple, dans la région littorale comprise entre
Treb,sonde et Batoun, la végétation des arbres et buissons
toujours verts, s'élève jusqu'au versant boréal de la grande
chaîne pontique; en sorte que, sur l'espace qui s'étend
entre cette chaîne et ces deux villes, une bande d'environ
cinq a six lieues métriques de largeur peut encore être
comprise dans le domaine climalologique auquel Trébisonde
sert de type.
La bande climalologique du liKoral septentrional, telle
CIlAlTtRIÎ IX. ,i7l
que nous l'avons définie, peut être divisée en deux parties
d'après le plus ou le moins de modifications que le climat
y subit par l'influence, soit des vastes step|)os de la Russie
septentrionale, soit du rempart élevé du Caucase. Or, en
trailant des conditions météorologiques de Constantinople
et de Trébisonde, nous avons signalé toute la portée de
cette influence, qui est telle que sur la même ligne, et
séparées par un espace comparativement minime, ces deux
villes représentent des types elimatologiques complètement
dilTèrents. Dans l'état actuel de nos connaissances sur ces
contrées, il serait impossible de fixer les limites entre les
portions littorales qui relèvent de chacun des deux types,
et ce n'est que d'une manière tout à fait approximative que
nous hasarderons de placer cette limite dans les parages
de Sinope, ce qui diviserait la bande littorale en deux portions
presque égales, comprises, l'une entre Conslantinople
et Sinope, l'autre entre Sinope et les côtes orientales de
la mer Noire. La première portion représenterait un climat
plus ou moins analogue à celui de la capitale ottomane,
et nous désignerons cette région climatologique par
le nom de région By^anline; la seconde portion jouirait
d'un climat auquel celui de Trébisonde servirait de type, et
c'est pour cela que nous l'appellerons ré;iion Trapezéemie'.
Comme Sinope se trouve sur la limite des deux régions,
son climat participe de l'une et de l'autre. Sans oITrir les
extrêmes dont est affecté le climat de Constantinople, la
ville d'Anatolie u'a pas non plus la régularité et l'uniformité
qui caractérisent celui de l'ancienne Trapezus ; cependant
l'olivier y vient parfaitement, et elle est déjà signalée par
*
fe , "a
l . ne Trapesux ou Trapcsuntum des Rnmains.