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CLIMATOLOGIE.
Sommité dans les régions limitrophes des rylos. . . 3000"'
Vallée d'Utolitépé 3000
Boulgarmegara 2C00
Mine sur le Kizil ïepessi 2500
Mine (le Guleliraadène 2:111
Mine la plus voisine de Boulgarmadèue 2098
Vallée Kargoll 2600
Vallée Gusguta 2200
Vallée Karliboghaz 19C0"
Mont llatohin (à l'Est du nuleicboghaz) 1900
Gulek (village) 1505
Chlteau près de Gulek 1600
Namroun 1600
Sources du Cydnus 1660
Bournada (versant ÎN.-O. du Boulgardagb ) 1678
Gaënsin 1300'"
Hauteur du Kirlanboghaz" 1378
A trois lieues et demie au N.-E. de Bournada 1308
Débouché supérieur de Gulekboghaz H60
Bozantakhan 1016
Gulekboghaz (Pyles cilieiennes) 980
Anacha (village) 812
Pour ue pas réunir dans une seule moyenne des chiffres
trop hétérogènes, nous allons diviser celles-ci en quatre
groupes d'après la valeur des chiffres qui les composent,
puis déduire de chaque groupe la moyenne qui y correspond;
ainsi, nous prendrons les moyennes : 1° des localités
dont les altitudes sont au-dessus de 3000 mètres; 2° de
celles dont les altitudes sont entre 3000 et 2100 mètres;
3° de celles dont les altitudes sont comprises entre 2100
et 1500 mètres, et 4° enlin de celles dont les altiludes sont
au-dessous de loOO mètres. La moyenne pour la preuiièvi^
1. Géogr. phys., p. S75.
Ihid., p, 112.
CHAPITRE IX. 503
calégorie sera 3275 inèlres, pour la dettxième 2500, pour
la troisième 108-'i., pour la quatrième 1136. Afin d'apprécier
les moyennes de température qui pourraient correspondre
à chacune de ces altitudes, nous allons suivre à l'égard du
Houlgardagh le même procédé (malheureusement trèsirrationnel)
que nous avons appliqué au mont Argée eu
calculant, pour ce dernier, l'abaissement que les températures
moyennes de Kaïsaria y subiraient par les différentes
altitudes; or nous avons, pour le Boulgardagh, un
ternie de comparaison également favorable à cause de l'action
pou importante des différences latitudinales, savoir :
la ville do Tarsus; seulement, il se présenle dans cette
comparaison une difficulté que nous n'avons pas au même
degré à l'égard du mont Argée, c'est la conjecture suggérée
par les observations faites à Gulekmadène relativement
à la marche très-lente que suivrait sur le versant méridional
du Boulgardagh le décroissement de la température.
En effet, nous avons vu^ que la différence entre les moyennes
du mois de juin à Tarsus et celles de Gulekmadène ne
semblaient donner qu'un décroissement d'un degré par
400 mètres; or, si des observations plus complètes venaient
éclaircir ce fait, nous ne pourrions plus admettre à l'égard
du Boulgardagh une diminution d'un degré pour chaque
178 mètres, ainsi que nous l'avions admis (provisoirement
et faute de données positives) à l'égard du mont
Argée. Toutefois, des conclusions tirées de vingt-neuf jours
d'observations n'ont presque aucune valeur, et elles ne
nous autorisent point à établir pour le Boulgardagh un
phénomène qui ne saurait être conslalé que par une longue
I. C.liaii. v. V.'Í3Í-23Í.
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