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aucune vaiiélc de chèvre lernarqiialile pai' la liiiessc île sa
laine, qnolques looalllés tic la Sibérie ?iiéri(lioiialc oiïrent
des exemples d'un développement tout particulier du poil
chez cerlaius animaux doniesliques. Cela est nonunénuuit
le cas daus la ville de Tionkhlarma, siluée au conilueul de
la rivière dn même nom cl du fleuve Irticli. Les cliats originaires
de ces parages frap]ienl au |)reniier coup d'oeil par
la longueur de leur poil, qui recouvre l'animal en ondes
soyeuses. Ce l'ait est d'autant plus signilicatif, qu'à Angora
le chat est le seul animal qui parlicipe au privilège qu'y
possède la chèvre, en sorte que la présence de l'un de ces
animaux ainsi modifié supposerai t pent-êtrc l'exislcnce de
conditions locales qui pourraient produire dans l'autre dos
modificalions analogues^.
J'ai pu m'assurer sur les lieux mêmes qu' à Boukhtarma,
tout comme à Angora, celte maguifique variété de chat est
rigoureusement attachée à un district déterminé, et subit
une dégénérescence plus on uioins prompte lorsf|u'on le lui
fait quitter. Ainsi, le chat de Boukhtarma, fort recherché
en Sibérie, est souvent transporté à Tomsk, à Tobolsk, etc. ;
mais il ne tarde pas à s' y abâtardir, surtout dans la seconde
génération, qui déjà diffère notablement de ses congénères
de Boukhtarma, où j 'eus occasion d'observer cei tains iudi-
I . Dans une lettre adressée à M. le président de la société Injpériale d'acclimatation
et puldiée dans le Huilelin de la Société, X. 111, p. 1«!, M. I.ottin de la Val
constate l'extension très-coiisidéralile qtt'a prise le cliat d'Angora, car il a oltservé
cette espéce sur le plateau d'I':tzeroiim, à Moucli (Kurdistan), à lietlls (ijacluilik de
lîayazid), à Van, dans les montagnes habitées par les llekiars, et enfin à Itagdail.
Quoi rju'il ne soit nullement probable i]ne dans cette dernière localité la présence
d u chat d'Angora puisse y faire supposer celle île la remarrjuaMe Yariété caprine
dont il s'agit, on peut admettre une semblable conjecture à l'égard de iincl(|uesunes
des régions élevées mi:ntionnées p;ir M. Lottin. Dans tous les cas, il est vraisemblable
qu'en général l'habitat du chat d'Angora est assujetli une localisation
beaucoup moins rigoureuse rpie celui (le la chèvre ainsi riominée.
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