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gneux (ioiit il s'agit, une moyenne annuelle de 7°, une
moyenne hivernale de — T et une moyenne estivale de
20°. Il est probable que ees approximations seraient troj)
élevées si on les a])pliquail à certaines monlagnes qui composent
les massifs parallèles en question ou qui s'y l'attachent
plus ou moins directement, car parmi ces dernières
il en est qui acquièrent une hauteur plus considérable que
les autres et qui par conséqueni doivent avoir un climat
plus rigoureux : ainsi, par exemple, le Daourasdagh, qui
se dresse non loin de l'extrémilé S.-E. du lac d'Eguerdir.
atteint probablement par ses sommités la région des neiges
éternelles, et la contrée qui lui sert de base est tellement
élevée que Tépélékoï, assis au pied de son versant oriental,
a encore une altitude de 1370 mètres, tandis que celle
de Tchukurkoï, situé au pied de sou versant S.-E., est de
1467 mètres. Il s'ensuit, que si nous comprenons dans les
quatre massifs parallèles de la Pisidie plusieurs des chaîaes
qui s'y rattachent particulièrement du côté du Nord, et
entre autres le Daourasdagh, l'Aglassandagh et le Sarkoundjadagh,
les températures moyennes que nous avons
attribuées aux cinq massifs parallèles se trouveraient pliilôt
trop élevées que trop basses, et pourraient pour le moins
être identifiées avec celles d'Erzerouin.
-Alainteuant, si des princijjaux massifs montagneux qui
sillonnent la Pisidie nous passons aux plateaux et surlaces
élevés qui remplissent le reste de cette région , nous
trouverons que celle dernière ])ortion otTre encore une
altitude moyenne très-considérable. 11 est vrai que la parlie
centrale de la Pisidie, comprise entre le lac Solda et
la chaîne de Doumanlu, est complélement lerra incognila,
([uoique les renseignements que j'ai recueillis et l'aspect
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C l t A r i T K E tx.
que présente la contrée vue à une certaine distance, me
portent à croire qu'elle est très - montagneuse ; en revanche,
j'ai pu constater la grande élévation des plateaux
etdes vallées des régions N.-E. , Nord, N.-O. de la P.s.dte,
où, dans ma dernière campagne de 1853, j'eus le bonheur
d'ajouter aux explorations faites par moi pendant les campagnes
précédentes, une coupe ilu plus haut intérêt a travers
l'étendue de pays, presque inconnue, qui est comprise
entre le lac Bouldour et le village Karayukbazar, et ou se
trouvent les deux lacs Soldagheul et Jenichlygheul dont
¡•ai tâché de déterminer l'altitude i. Elle se compose en
majeure partie de plateaux accidentés qui relient entre
elles des chaînes de montagnes comparativement peu
élevées: l'altitude moyenne de ces plateaux varie de 900
à 1000 mètres. De plus, comme elle est située entre les
latitudes 37" 50 et 38°, nous pourrions en comparer le
climat à celui de Kaïsaria en haussant les moyennes de
celte ville d'un degré environ. Eu conséquence, les plateaux
qui constituent la contrée comprise d'un côté entre
le Itosdagh et les lacs de Tchuruk et de Bouldour, et de
l'autre entre le Bechparmakdagh et la chaîne de Kemer et
do Kestel, auraientune moyenne annuelle approximative de
13°, une moyenne hivernale de 3% et une moyemie estivale
de 22°.
L'altitude moyenne des plateaux, renllements el vallées
des régions Est, N.-lî. et Nord de la Pisidie, paraît
plus considérable que celle de la portion N.-O. et Ouest.
Bi„„ deux lacs aient été déjà marqués sur la carte
le général Bolololt u'avait pas jugé à propos de les reproduire sut la • «
les ai figurés dans le nouveau tirage de ma carte, tirage diu, comme je 1 ai ileja
nhsevve, n'est poinl livré au conimercc.
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