'1 h
J«' f-
Vi
i j CLIMATOLOGIE,
lenieut sur l'éclielle opposée entre les mois il'oclohre el novembre;
enfin le mois de cléeemhre descend à la moilié du
mois précédent, lont comme dans le mois do février le mouvement
ascensionnel s eleva brusquement presqu'au double
de janvier. Afin de mieux apprécier le mouvement de la
température diurne, examinons les moyennes qu'elle présente
de dix en dix jours, télles qu'elles ressortent du
tableau 14. Or, on peut déduire de ce tableau les conséquences
suivantes :
1. A l'exception de quatre mois (mai, juin, juillet et novembre),
pendant l'année la moyenne de température est
im peu plus forte pour les 10 premiers jours du mois que
liour les 10 jours subséquents, taudis que la même chose
n'a pas lieu entre la seconde el, la troisième décade, où
l'excédant de la température moyenne est tantôt d'un côté
tantôt de l'autre.
2. En moyenne, la différence de la température moyenne
entre les trois décades atteint sou maximum au mois de
décembre, où cette différence moyenne est de 4.02, et son
minimum au mois de juillet où elle est presque nulle, en
sorte que c'est pendant les mois de janvier, mars, juin,
juillet, août et novembre que la température est répartie
avec le plus d'égalité entre les trois décades, ou, ce qui
revient à peu près au même, entre les jours du mois, et
que ce sont les mois de février, d'avril, de mai, de septembre,
mais surtout le mois de décembre, où cette répartition
offre le plus d'inégalité, l'excédant étant tantôt du
côté de la première décade relativement à la seconde, tantôt
du côté de la seconde relativement à la troisième.
,1. Pour la moyenne de la dilférence entre les moyennes
diuriies. on voit que pendant quatre mois de l'année (^rnai.
CHAPITRE iniEMlEil. »
judlet, août et novembre) cette différe.ice est en plus pour
la première décade relativement à la seconde, el que e est
le contraire qui a lieu pendant les mois de février, jmn et
septembre. Quant aux relations entre la deuxième et la troisième
<lécade, elles n'offrent à cet égard aucun caractere
stable car les différences en plus ou en moins y sont tantôt
du côté delà deuxième décade, tantôt du côté de la troisième.
Le chiffre différentiel le plus fort appartient au mois d octobre,
où il est en moyenne de 1.01.
4 Pendant six mois de l'aimée (janvier, mars, août, septembre,
novembre et décembre) la différence entre les minima
diurnes est plus forte dans la première décade que
dans la deuxième, et en juin et juillet au contraire plus
faible; ce rapport n'existe pas entre la deuxième et la troisième
décade, tandis que ces différences entre la deuxiewe
et la troisième sont, pendant les mois de juin et jmllet,
moins fortes dans la deuxième que dans la troisième, et
pendant trois mois, août, septembre et novembre, plus
fortes dans la deuxième que dans la troisième. Le mois de
novembre est celui où la moyenne des différences entre
les minima est la plus forte.
5. Quant aux différences entre la températur e minima et
la moyenne de la température diurne, elles ne paraissent
présenter aucune régularité marquée dans leur répartition
entre les trois décades. Cette différence atteint eu moyenne
son maximum au mois d'avril et conserve la même valeur
(très-faible) pendant les mois de mars, juin, août, septembre,
novembre et décembre.
Après avoir analysé les phénomènes relatifs à la pression
lie l'atmosphère, à son humidité et à sa température, nous
])ouvons maintenant étudier l'état du ciel à Gonstanlinople.