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m CL 1 . M A T U 1 . 0 G 1 K .
ue paraîtra pas e>iagéré si l'on cuiisiilère les froids intenses
auxquels sont exposés plusieurs (les villages situés au pied de
cette montagne, et nommément Suleiman-Hadjikoi ; aussi,
quand j e campais an milieu des intéressantes ruines nommées
Bin-bir-Kiléssi, ruines qui se trouvent dans la partie
centrale de la montagne bien au-dessous de ses régions
supérieures, les gens du pays m'apprirent qu'en hiver la
neige encombre cette localité pendant trois à quatre mois.
Nous ne possédons aucune mesure liypsométrique relativement
au Karadjadagh ; cependant, vu de Karabounar dont
j'ai trouvé l'altitude de 1018 mètres, ce massif montagneux
ne parait pas être de beaucoup inférieur au Karadagh, et
les moyennes des températures respectives doivent être à
peu près les mêmes, à un ou deux degrés près, c'est-à-dire
que nous pourrons lui supposer une moyenne annuelle
de D, une moyenne hivernale de — 6 et une moyenne estivale
de 21.
Dans tous les cas, il résulte de la grande prédominance
qu'en Lycaonie les surfaces planes ont sur les massifs montagneux
, que les conditions climatologiques de cette contrée
sont particulièrement représentées par celles qui
caractérisent ces surfaces; cependant, si pour obtenir des
moyennes générales applicables à l'ensemble de la Lycaonie,
nous les déduisons de la somme des trois valeurs suivantes
: moyennes de la région plane ; moyennes du Karadagh
et moyennes du Karadjadagh, nous aurons une
moyenne annuelle de 8, une moyenne hivernale de—3. 6
et une moyenne estivale de 20.
13. Ga u t i e ' . —Nous enfermerons cette contrée, dont
1. .te rapi>ellciai, à rég.ird de la 'lélimilatioii i]uc drjniie de cette région, une
CllAl'lTIlK IX. 4''»
l'extension n'a jamais été rigoureusement déterminée par
les anciens, entre les limites suivantes : au Nord, les chaînes
de l'Aladagh, d'tschikdagh et de Kouchdagh jusqu'à la
ville d'Amasia (exclusivement), puis une ligne suivant le
bord gauche de la vallée du Kizil Irmak depuis Amasia jusqu'à
la rivière de Koulei-Hissarsou, un peu au Sud de
Niksar, et de là le long de cette rivière jusqu'à la ville de
Koulei-Ilissar; à l'Est une ligne droite aboutissant de Koulei
HissarauKizil-Irmak, pour longer cette rivière jusque
approchant le parallèle de l'extrémité N. -E. du grand lac
Salé, puis, suivant les hauteurs qui bordent ce dernier, se
relever ensuite vers la chaîne du Karadjadagh; de là elle
s'abaisserait auS. -O. pour traverser la partie accidentée de
la frontière septentrionale de la Lycaonie jusqu'à Durgudet
continuer le long du versant septentrional de l'Einirdagh
jusqu'au massif du Kichirdagh ; enfin, à l'Ouest une ligne
partant du Kichirdagh et aboutissant à Sevrihissar, puis se
dirigeant droit au Nord pour longer le versant oriental de
la chaîne de Tchouroulnou Atyliardagh jusqu'aux parages
où l'extrémité orientale de l'Aladagh se confond avec la
chaîne Tchouroulnou, à peu près entre le village Boubas et
les sources d'Alansou, limiterait le dernier côté.
observation jMi 'l'ij'' relativement aui délimitations des autres parties
de l'Asie Minem-c dont nons examinerons dans ee travail les oaractires clim.atolosirines
ptobaldes i c'est qn'eUes ne s'aecordent pas totjonrs avec l'extension
BéVrapliinne one leur assignaient les anciens, et que de plus elles diilerent
même quelciuetois de celle que je leur donne dans ma Gmgrapbie phy«que de
l-Aiw mntnre. La raison de ces divergences s'explique par la necessite ou je me
suis trouvé de taire concorder autant que possible les divisions géograpliiques
avec certains trails clim.atologiqnes, alln d'éviter de nombreuses répétitions et de
ne pas e.K.agérer ce qu'il y a toujotu-s d'arbitraire et d'artiSciel dans ces genres de
divisions .\insi, pour ne citer qu'un seul exemple, nons avons trouvé pins naturel
d'admettre la clialne de l'Aladagh comme limite septentrionale de la Galatie, et
d'en exclure certaines localités de cette dernière qui sont comprises dans notre
laldean liypsométrique [Asie Mhieure, p.
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