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I'roids que ceux de Freiberg (lai. Hü" So), de Zillau
(lai. 50" o4) el d'Ausgbourg (lai. 48° 22) i !
Le piáleme paraît alleiiidre daus la parile orleiilale de
l'Asie Jllneure, el parllculièreraeul dans l'Aiill-ïauriis,
inie allllude beaucoup plus considérable que dans la région
occldeulale de la péulnsule, aiusl quo dans la Thrace el
la Macédoine; en loul cas, les chiffres de 1891"', 1770"' el
i 400 mètres qui marquent la limite supérieure du platane
à Kizildagh, sur l'Akdagh, et entre Hadjimau el Farach.
localités situées, les unes et les autres, sous le parallèle
de 37°; ces chiffres, dis-je, ne se rencontrent que fori
rarement, el peut-êtio nulle pari dans les régions de l'Europe
placées sous une lalilude semblable.
La différence entre les limites supérieures de la Daphne
buxifolia, sur le mont Argée (2463"') et sur le mont Athos
(2066"'), n'est poiul eu proportiou avec la différence des
latitudes respectives, qui est d'environ 2 degrés, et ne
donne par conséquent au premier qu'un avantage de
178 mètres sur le second, tandis que sur l'Athos la limite
.dont il s'agit s'arrête à 397 mètres au-dessous de la hauteur
qu'elle atteint sur l'Argée. Au reste, comme c'est sur le
sommet même de l'Alhos que M. Grisebach signale la plante
dont il s'agit, elle pourrait peut-être s'élever davaniage si
r a l t i l u d e de ce mont était plus considérable.
L'eloeagnus hortensis var. anguslifolia paraît atteindre une
limite supérieure plus élevée dans les régions centrales el
orientales de la péninsule que dans sa partie occidentale,
ainsi que dans la lioinnélie.
1 Nous avons déduit la moyeiiue hivernale de Bucliara des trois mois doul
M. klianykoir donne les moyennes suivantes (Lebmans, KeiseAor cil p 1861-
décembre -f 7 U., janvier - 111., février - 003 li., ee t|„i donne ,„;:
ninyenne de — 1" 7 R. ou environ — 1« 9 Cerilipade.
C l U l T t l l l i VIII. 33 3
Bien que, selon MiM. Ch. Koch el Wagner , le lihoiloilendron
ponliniin s'élève à une hauteur considérable dans les parties
orientales du Pont ^ et de l'Arménie, il ne paraît poini
alleimire en Asie Jiineure des altitudes aussi élevées que
celles qui en Europe marquent la limite supérieure des
lihododendron ferrugineum et liirsulum, représentants européens
de l'espèce asiatique dout il s'agit. En effet, dans les
Pyrénées situées à 1 degré plus au nord que la chaîne
pontique et les Alpes arméniennes, les rhododendron ferrugiueumethirsutums'élèvent,
selonM. Ramond,àl 883°'.9.
el conséquemment à 422 mètres plus haut qu'en Arménie,
et à 746mèl res plus haut que sur la chaîne ponlique; et ce
qui démontre d'une manière encore plus frappante la trèsgrande
supériorité de l'Europe sur l'Asie Mineure, sous le
rapport de l'extension verticale des rhododendron snsmenlionnés,
c'est que sous une latitude de près de 6 degrés plus
boréale que l'Arménie et la chaîne ponlique, dans les
Alpes comprises entre le mont Blanc et le mont Rose, la
limite moyenne des rhododendron ferrugineum et hirsuUim
est, d'après M. Martins, à 2139°', el dans la Suisse septentrionale
(entre 45 el 40 degrés de lal i lude), à 1688 mètres
selon M. Wahlenberg. D'un autre côlé, dans la péninsule
ibérique, le seul pays de l'Europe où ait été signalée cette
espèce, elle n'alteint même pas l'altitude où elle parvient
en Arménie et dans le Poni , bien que les points où elle a
été observée en Espagne et en Portugal soient de 6 à 7 degrés
plus méridionaux que les localités susmentionnées do
l'Asie Mineure. En effet, le rhododendron [ionticum existe
1. Dans la partie du Pont que j'ai explorée et rjni se tronve comprise dans les
limites de ma carte, je n'ai nulle part observé le Rbododendrum ponticum à
des hauteurs considérables, mais plutôt sur les collines littorales, comme par
exemple entre l'nia et ïïatsa (.à l'KsI de Samsnnn).
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