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ZOOLOGIE.
lout ce qui pourrrait se trouver réuni daus une autre collection
quelconque.
« La conjparaisou des crânes mâles de Voegagrus avec
ceux de la chèvre domestique ne m'a point ollert de dilVérences
constantes. D'abord j'avais été disposé à admettre
que, chez les boucs apprivoisés, l'occiput était un peu plus
court, et que les parties postérieures de la tête étaient,
en général, plus larges, plus courtes, plus fortes, et munies
de protubérances plus épaisses. De même il m'avait
semblé que chez la chèvre apprivoisée le bord inférieur de
l'arc zygomatique était plus court.
« Toutefois, une étude plus minutieuse et plus soutenue
m'a démontré que sous ce rapport, il existe beaucoup
d'oscillations, et que certains crânes de Vaigayms se rapprochent
complètement de ceux de la chèvre domestique ,
soit par la forme de l'occiput, soit par la constilution du
palais de la bouche. Il est donc devenu évident pour moi
qu'aucune différence spécifique ne peut être fournie par
l'étude comparée des crânes de ces animaux. Ou sait, à la
vérité, que les cornes des chèvres apjjrivoisèes offrent les
plus grandes variations sous le rajiport de leur forme et
de leur direction, et que, nommément, elles sont souvent
plus ou moins spiralement contournées, et alors tantôt
verticales, tantôt latéralement dirigées en dehors; que, de
plus, leur teinte est quelquefois beaucoup moins foncée
jusqu'à devenir presque blanche. Jlais, d'un autre côté,
des chèvres a|)i)rivoisées présentent aussi des cornes qui,
comme celles qu'ont figurées les deux Cuvier et SI. Schinz,
s'accordent, par leur forme, leur direction et leur couleur,
essentiellement avec celles de l'oeiyaiyrasv seulement ce dernier
les a plus larges et plus vigoureuses, dilférence qui,
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