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304 CLUlATULOGI l i .
série irobsenal ious régulières. Ce ne sej'ail, dans tous les
c a s , que substituer une hypothèse à une autre; seulement,
celle dont nous nous servons a du moins l'avantage de
s'appliquer à un très-grand nombre de localités explorées
dans les diirérentes parties de l'Europe. Ainsi, en calculant
le nombre de degrés de température que perdrait relativement
à Tarsus chacune des altitudes moyennes susmentionnées,
nous aurons pour 3275 mètres un abaissement
de 18% et conséquemment une moyenne annuelle de 3,
une moyenne hivernale de — 4, et une moyenne estivale
de 11; pour 2500 mètres, un abaissement de 14, et par
conséquent une moyenne annuelle de 7, une moyenne
hivernale de 0, et une moyenne estivale de 15; pour 1084
mètres, un abaissement de 9 degrés, ce qui donnerait une
moyenne annuelle de 12, une moyenne hivernale de 5, et
une moyenne estivale de 20; enfin pour 1130 mètres, un
abaissement de 0 degrés, ce qui donnerait une moyenne
annuelle de 13, une moyenne hivernale de 8. et une
moyenne estivale de 23.
Quelque vagues que puissent être ces appréciations, il en
est cependant une qui s'accorde parfaitement avec les conclusions
suggérées par des considérations botaniques, car
nous avons vu^ que la présence de VAbies peclinala sur le
Boulgardagh, à une altitude de 3000 mètres, ferait supposer
q u ' à cette altitude la moyenne hivernale ne devait pas être
au-dessous de — 4 ou —• 5 degrés; or, d'après nos calculs,
cette moyenne est eiTeclivement — 4".
J l a i n t e n a n t , si nous déduisons une moyenne générale
des quatre groupes qui renferment toutes les al t i tudes con-
1. r.on.sidéralioiis sur les limile.=: de la vfgétalion arWescenle.
^ r
CHAPITRE IX. S08
imes du Boulgardagh, nous aurons pour l'ensemble de ce
massif les températures moyennes approximat ives suivantes :
Aloyenne annuelle ^
Moyenne hivernale
Moyenne estivale
17. l'APHL.\G0NiE. Nous limiterons cette contrée à l'Ouest
par une ligne droite tirée du Sud au Nord, entre l'extrémité
occidentale du rempart d'Aladagb et le BoU-sou, et qui descendrait
ensuite cette rivière jusqu' à son embouchure dans
les parages de Filyas; au Sud, par une ligne qui suivi-ait les
crêtes de l'Aladagh, de l'Ichelalagb et du Kouchdagh, jusqu'a
u Kirk-Dilimdagh; à l'Est, par nue ligne qui longerait
le versant oriental d u Korchakdagh, remonterait aux sources
du Stavrostchaï, descendrait ce cours d'eau jusqu'à sa
jonction avec le Kizil-Irmak, puis se dirigerait le long de
ce dernier Heuve jusqu' à son embouchure; enfin, la limite
septentrionale se trouverait représentée par la portion du
littoral comprise entre l 'embouchure du Kizil-lrmak et celle
d u B o l i - s o u (Filyastchaï). Le relief de la Paphlagonie, telle
que nous venons de la circonscrire, présente assez de variétés,
car les nombreuses chaînes qui la traversent sont sdlonnées
par des vallées à altitudes très-diverses et ayant
tantôt le caractère de vallées alpines, tantôt celui de régions
basses et chaudes. Les chaînes elles-mêmes diffèrent considérablement
entre elles sous le double rapport de leurs
allitudes et de leurs formes. Nous commencerons par les
vallées principales.
a. En examinant la portion plane et basse de la côte
septentrionale de l'Asie .Mineure, nous avons déjà observé
(pie sur l'espace compris entre rembouchurc du Kizil-Irmak
et le liospbore, les surfaces unies ne forment iiu'uii