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flagh, Natchelobiikigh, Kolatdagli, etc.), s'étoiul presque
jusqu'au parallèle de Tripolis (Tariboli); arrivée à l'cxlrémité
orientale de la chaîne pontique, la limite méridionale
s'abaisse au S.-O. pour rejoindre la Guekniclitchaï (LI/CKS)
dans les parages de Schabkaiia Karabissar et remonte ensuite
la vallée du Lijnis (appelée plus bas Kouleïliissar-sou)
jusqu'à Niksar, d'où elle descend de nouveau jusqu'à
Tokat; enfin, la limite occidentale serait représentée par
une ligue qui remonterait la vallée du Yecbil-lrmak {/ris)
jusqu'à Amasia, et de là jusqu'au Stavrostcbaï, qu'elle
suivrait jusqu'au Kizil-Irmak pour descendre ce lleuve jusqu'à
son embouchure. Malheureusement, de toute la vaste
région que nous venons de délimiter je n'ai pu visiter que
la partie occidentale, comprise à peu près dans le cadre de
ma carte, bien que je doive encore m'estimer très-heureux
d'avoir pu y ex])lorer plusieurs régions qui avant
moi n'avaient été visitées par aucun naturaliste, et d'avoir
obtenu des coupes du plus haut intérêt, tant pour la géologie
que pour la géographie : entre autres celle que, malgré
les circonstances les plus défavorables, j e suis parvenu,
en 1833, à effectuer depuis Sivas, à travers de Niksar,
jusqu'à Fatsa, situé sur le littoral, coupe dont la longueur,
du Sud au Nord (en comptant les circuits), a plus
de 200 kilomètres, c'est-à-dire plus que le tiers de la plus
grande largeur de la péninsule entière.
Parmi les vallées principales de la partie du Pont comprise
dans les limites de mes e.Nplorations personnelles, il
n ' y a que celles de l ' / m (.lechil-lrmak) dont nous puissions
nous occuper, ¡larce que j'ai touché sur un trop petit
nombre de points aux vallées du Lycus et du Tlwrmodon
pour pouvoir en tirer aucune conclusion liypsoniétrique
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ou elimatologique sur l'ensemble de ces dernières. Les
sources de l'Iris, qui se trouvent dans les régions supérieures
du versant septentrional du grand rempart du
Yuldouzdagh, doivent être à une hauteur de plus de i 500"',
parce que plusieurs localités, comme Artova et Baoulus,
situées dans les régions inférieni-es de ce versant , ont chacune
plus de 1200 mètres d'altitude. En admettant à peu
près l'altitude de 1300 mètres pour les sources de l'Iris,
nous aurons huit localités i déterminées dans l'espace de
la vallée comprise entre son origine et la ville d'Amasia :
la moyenne de ces huit points donnerait nue altitude
moyenne de 708 mètres. Or, comme la portion de la vallée
de ïlris comprise entre sou origine et la vallée d'Amasia
se trouve à peu près sous la latitude de Brousse, nous lui
assignerons en moyenne les températures moyennes de
cette ville, moins les 2 degrés qui formeraient l'équivalent
approximatif de 403 mètres que l'altitude de la vallée de
Vlris a en plus sur l'ancienne Prusia. La portion susmentionnée
de cette vallée aurait donc à peu près une moyenne
annuelle de 13", une moyenne hivernale de 3°, et une
moyenne estivale de 2). Au reste, si l'on prenait séparément
la portion supérieure de la vallée , elle offrirait sans
doute des moyennes beaucoup plus basses, quoique, même
à Tokat, où les étés sont très-chauds et où l'on cultive avec
un succès particulier tous nos arbres fruitiers, le thermomètre
pendant l'hiver descende quelquefois à — 10 et
12. Quant à la partie inférieure de la vallée, là où elle
i )!|
1 SMoir • sourecs de l'iiis environ 1500»; Amasia S60"' (nioyciinù Jcs chiffres
,l„m,és par M. Ainsworti. et par moi); Jonid.er 730"; Hénéstoï 799-; Tokat
lira»' Imoyemicdes chiffres tloimcs par .M. Aiiisivurlhet par moi); lorlial 514":
Agora sao'" ; liasova A33 mètres. t.]
ESÉI