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nionla!i;neuK ([iii consliliie rcxlréniité oocidenlale de hi
chfihie du Tiiiolus et se termino par le Saiiisoundagh, et
enfin le massif du Si[)ylus. Ce dernier, à cause de son
altitude assez eousidérable, doit posséder nue moyenne
annuelle et surtout une moyenne hivernale bien inférieure
à celles des régions basses de l'Ionie. 11 en résulte que
pendant l'hiver, où les sommets du groupe du Sipylus sont
couverts de ueige, leur voisinage influe sur la température
des localités limitrophes, bien que situées dans la plaine à
un niveau peu supérieur à celui de la mer. — Entre autres
localités, c'est nommément le cas avec Manissa (l'antique
Magnésie) où. le 15 décembre, je trouvai la température
sensiblement plus chaude que celle que j'avais eue la veille
à Smyrue; aussi sur les cols des montagnes à travers lesquelles
conduit la route de Smyrne à Manissa, laquelle
route n'en atteint jamais les régions supérieures, les ruisseaux
étaient recouverts d'une pellicule de glace ; le soir,
en arrivant à Manissa, il fallut faire du feu. De même,
le voisinage du Béchparmak d'un côté, et des extrémités
méridionales ( Gumuchdagh, Samsoundagh, etc.) du Tmolus
de l'autre, abaisse pendant l'hiver la température du
delta du Méandre; eu sorte que la célèbre cité de Milet,
lout en jouissant des délices du beau ciel de l'Ionie, avai
probal)lement des hivers moins doux que Smyrne qui
cependant, ainsi que nous l'avons remarqué en [larlant de
cette ville, n'est pas aussi favorisé sous ce rapport que
plusieurs localités liltorales de l'Europe situées sous la
même latitude. J'ai parcouru pendant l'hiver, à plusieurs
reprises, la belle plaine que traverse le cours inférieur du
Méandre, et cha(|ue fois j'y trouvai la lenipératurc un peu
inférieure à celle de Smyrne à la même époque, surtoul
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pai' un vent violent; ainsi lorsque, le 4 décembre I8/t8, je
traversai la plaine entre Usbachi et Soukevi, la température
à midi n'était que de 12% et le soir à Soukevi nous
fûmes obligés de faire du feu. Le 6 décembre, à Ayasouluk
(emplacement d'Éphése), à midi la température était
de 17°; le 3 décembre, à Menimene (à l'Ouest de Manissa),
de 18°. Do nos observations relatives aux modifications
locales qu'exerce sur le climat de plusieurs localités de
l'Ionie la proximité dos montagnes, il ressort que la
moyenne générale de la température annuelle de celte
contrée doit être un peu inférieure ii celle de Smyrne,
qui est de 10". Quant aux massifs montagneux de l'Iouie,
leur altitude moyenne u'est probablement pas supérieure
à 1000 mètres, ce qui abaisserait do 5 degrés environ les
moyennes de Smyrue, et donnerait par conséquent aux
massifs montagneux de l'Ionie une moyenne annuelle de
11°, une moyenne hiveruale de 3°, et une moyenne estivale
de 19°. L'eusemble de l'Ionie aurait donc une moyenne
aimuolle de 13.3, une moyenne hivernale de 5.5, et une
moyenne estivale de 21.8.
7. Carie. Limitée au Nord par une ligne qui longerait le
bord méridional de la vallée du Méandre, depuis l'embouchure
de cette rivière jusqu'à l'extrémité occidentale du
liabadagh; à l'Est, par une ligne tracée du Babadagh le
bmg du versant oriental du Bozdagh jusqu'à l'embouchure
du Dolamantchaï ; au Sud, par la portion littorale comprise
entre l'embonchuro de cette rivière et le cap Krio; à
l'Ouest, par la portion littorale comprise entre le cap Krio
et l'embouchure du Méandre. La Carie est encore une de
ces régions de l'Asie Mineure dans lesquelles les surfaces
planes et [leu élevées (lis[)arai.ssent jiresque complètement
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