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m CLISIATOI.OGIK.
de 11°. D'un autre côté, la moyenne des diiterenles valeurs
que nous avons attribuées approximativement aux
principaux massifs montagneux de la Cappadoce, donnerait
une moyenne annuelle d'environ 7", une moyenne
hivernale d'environ — 4", et une moyenne estivale d'environ
18°. Enfin, la moyenne générale nous fournirait pour
l'ensemble de la Cappadoce, moyenne annuelle 8° 7,
moyenne hivernale —2°, moyenne estivale 19° 2. Ces
valeurs se décomposent de la manière suivante :
Moyenne Moyeime hloyeiine
nimiielle. Iiivèrnale. esliïulc.
Vallées 10.1 +0.1 20.]
PIateaii.x 9.2 —1.1 20.0
.Massifs montagneux 7 —h.7 18
Io. CiLiciE -Tiuchée. La limite septentrionale serait
tracée par une ligne qui irait du revers oriental du Hadjibabadagh
jusqu'à Karaman, et là s'élevant au N.-E. aboulirail
à l'extrémité N.-O. de l'Ivrisdagli ; la limite orientale
représenterait une ligne un peu courbe qui, en parlant
de l'extrémité N.-O. de l'ivrisdagli, longerait le versant
oriental de l'Avdandagh jusqu'aux sources du Sarkunderé
sou, puis descendrait ce cours d'eau jusqu'à son
embouchure ; la limite méridionale serait formée par la
portion de la còle comprise entre l'embouchure du Sarkun
et la ville d'Alaya; enfin la limite occidentale se trouverait
indiquée par une ligne qui, se dirigeant d'Alaya au N.-E.
jusqu'au versant méridional d'Altuntach (un peu au-dessus
de la ville d'Ermenek), courrait dans la même direction en
longeant le versant méridional du To])yédigdagh, puis s'élevant
plus au Nord longerait le versant Sud de l'Alibekdagb
et viendrait enfiu aboutir au Hadjibabadagh.
Ainsi délimitée, la Cilicio Pélrée (ïracbce) esl non-
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C.II.VPITRE IX.
seulement un îles pays les plus monlagncux de l'Asie
Mineure, mais encore une des contrées où le contraste de
T'elief entre les régions des montagnes et des plateaux et
celles des vallées se présente de la manière la plus tranchée;
phénomène qui se trouve parlicnlièrement résumé
dans la belle et longue vallée qu'arrose le Cult/cadmii
(Ermének-sou) dont plusieurs points possèdent une tempélalure
assez douce pour permettre la culture de l'oranger
en plein air, tandis que les parois qui encaissent la vallée
s'élèvent queliiuefois à des hauteurs où les neiges ne disparaissent
peut-être jamais.
a. 11 serait fort difficile de déterminer l'allitude moyenne
de la vallée d'Ermenék-sou, à cause de l'impossibilité où
l'on est de suivre sans interruption le lit de la rivière qui,
souvent resserrée entre des remparts sourcilleux, se dérobe
à la vue et ne permet de la longer qu'à une distance plus
ou moins considérable, eu escaladant une contrée élevée de
plusieurs centaines do mètres au-dessus de son niveau.
Aussi, bien que j'eusse suivi la vallée d'aussi près qu'il
était possible depuis Ermenek jusqu'à l'embouchure de la
rivière, je n'ai pu apercevoir celle-ci qu'à des intervalles
pins ou moins éloignés. Jlais c'est précisément cette ceinture
de montagues, enirc lesquelles se trouve encaissée la
vallée, qui doit contribuer le plus à en élever la température
; et en effet, partout où sur son cours inférieur j'ai pu
pénétrer dans les endroits où la rivière est le plus l esserrée
enire les remparis de montagnes, j'ai observé une température
remarquablemeni haute ;àKadikoi, ail. de 1 ISmètres
(près de remboucliure du Busaklchétcliaï dans l'Ermeneksou),
le 30 octobre à midi, le Ihcrmoiiiètre marquait 22",
el le lendemain à la même heure, dans une pelile vallée
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