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CLIMATOLOCTIIÎ.
Avignon, elc., ont également (les moyennes annuelles trèsvoisines
de celle de Constantinople, sont situées ou à des
altitudes plus ou moins considérables au-dessus du niveau
de la mer, ou bien à une distance plus ou moins grande de
cette dernière. Parmi les deux villes susmentionnées Toulon
dont la moyeune (1 4 .4 ) ne diffère que de 13 centièmes
de celle de Constanlinople, a une latitude (43° 7' ) de 3° 7'
plus septentrionale, et il eu est à peu près de même de
Marseille (lat. 43" l'), dont la moyenne (14.1) n'est inférieure
à celle de Constantinople que de 17 centièmes d'un
degré du thermomètre. D'un autre côté, non-seulement la
majorité des points situés en Europe sous la latitude de
Constantinople ont une moyenne annuelle plus ou moins
supérieure à celle de cette dernière, comme entre autres
Home (13.4), Barcelone (17.0), etc., mais encore cette
supériorité se maintient-elle à l'égard de points plus septentrionaux;
ainsi la moyeune de Gênes (îat. 44" 24' ) est
de 13.6, celle de Florence (lat. 43° 47') 15.3, celle de
Lucques (43° 31' ) de 14.9. celle de Perpignan (lat. 42° 42')
de 13.3, etc. Aussi l'isotherme de Constantinople se relève
en Europe à plus de quaire degrés de latitude, et passe
presque par Venise (lat. 45.26) dont la moyenne (13.7)
n'est que de 37 centièmes inférieure à celle de Constantinople.
L'avantage ne reste pas non plus à cette capitale lorsque
nous y comparons les moyennes des saisons avec celles
des localités du conlinenl. européen situées soit sous une
latitude à peu près semblable, soit sous des parallèles plus
septentrionaux. Or, parmi les deux villes susmentionnées
de France dont les moyennes annuelles s'accordent le pins
avec celle de Constantinople, la moyenne hivernale de
CUAPITllIi l'UEiMlEll.
Marseille (7.4) est de 1» 27 plus élevée que celle de la
capitale turque, tandis que celle de Barcelone est de 10°
et celle de Rome de 8° 1 , on sorte que pour trouver la
moyenne hivernale de Constantinople il faut s'élever à des
latitudes d'au moins 4 degrés plus boréales que celle de
cette capitale, comme par exemple à Bordeaux (lat. 44° o)
ou Florence (43° 47). C'est encore bien plus le cas à l'égard
de la moyenne printanière de Constantinople, qui ne trouve
ses semblables que dans des latitudes d'environ 8 degrés
plus septentrionales, car la moyenne printanière de Constantinople
diffère peu de celle de La Rochelle (lat. 40« 9),
de Paris (48° 3 ) , de Vienne (48° 13), de Châlons-sur-
Marne (lat. 48° 37), de Macon (lat. 46" 18) et même de celle
de Plymouth (lat. 30° 22), tandis qu'elle est inférieure aux
moyennes des localités situées à peu près sous sa latitude,
car celle de Rome est de 14.1, celle de Barcelone io.S.
Il n'en est point de même de la moyenne estivale de Constantinople,
car elle s'accorde non-seulement avec celles
des localités situées sous la latitude de cette capitale, mais
elle dépasse même quelques-unes de ces dernières aussi
bien que toutes celles qui, quoique plus septentrionales,
l'emportent sur Constantinople par leurs moyennes hivernales,
printanières et automnales, comme c'est nommément
le cas avec Nice, Gênes, Montpellier, Toulon, Marseille, etc.,
qui sous tous les autres rapports, étant comparativement
plus chauds que Constantinople, le cèdent à cette capitale
sous celui de la température estivale. La même chose a lieu
à l'égard de Rome et de Barcelone, situées à peu [irès sous
la latitude de la capitale ottomane. Quant à la moyenne
automnale, Constantinople, sans avoir les avantages que lui
assure sa moyenne estivale, n'a pas non |ilus une infériorité
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