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(lai. 33" 2o) ; île 18.2 à LtibecU (lat. 53" 52); de 18.2 à
Roslock (lat. 54° 3); do 10.8 à Paris, et seiileiiicut de
14.2 à Londres.
Mais parmi toutes les valeurs différentielles, celles qui
présentent à Constantinople les chiffres les plus élevés sont
les différences entre les maxima et minima diurnes thermométriques
extrêmes, différence qui eu moyenne (pour quatre
années) est de i 5° 48, tandis que dans certains mois elle est
quelquefois de 18, de 24 et même de plus de 30 degrés.
La différence entre les minima absolus les plus bas et les
maxima absolus les plus élevés est encore plus considérable
puisqu'elle atteint le chiffre énorme de 48° 10, et bien que le
thermomètre ne descende que rarement à — 11° 8, comme
c'était le cas en décembre 1847. Cependant, en prenant une
série de cinq années, chacune d'elles offre aux mois de janvier,
novembre et décembre, des jours où l'abaissement de
la température présente un contraste remarquable avec les
moyennes diurnes, aussi voyons-nous qu'en moyenne ces
maxima atteignent - 6.38, - 1.73, - 0.36 et - 3.42
pendant les mois de janvier, février, novembre et décembre.
Enfin, en ne considérant que la différence entre les
moyennes des minima nocturnes et la température moyenne
diurne, nous voyons que celte différence est de près de 4°.
c'est-à-dire qu'en moyenne chaque jour la température de
la nuit diffère de près de 4° de la température moyenne du
,our. Mais nous avons déjà observé qu'eu adoptant les
maxima conslalés par M. Kigler en 1847 et 1848, maxima
qui sont beaucoup plus bas que les nôtres, noiis obtenons
une différence bien plus forte entre les valeurs extrêmes
de la nuil et du jour, en sorte qu'en moyenne cette ditlerence
n'esl pas moins de 11.9 dans le courant de l'amiée.
ClIAPlTllE iniEllllili-
Quanta la valeur de la marche progressive de la température
diurne et des différences, tant diurnes que mensuelles,
le climat de Constantinople offre les particularités suivantes :
les différences entre les moyennes de température diurne
n'atteignent dans aucun mois de l'année le chiffre de 3° et
se maintiennent le plus souvent entre 1 et 2°, ce qui donne
pour la moyenne annuelle des différences entre les moyennes
diurnes, le chiffre assez peu considérable de 1° 33; de
même, l'oscillation de la valeur différentielle entre les
moyennes mensuelles esl également peu importante, puisqu'elle
n'atteint point en moyenne 4°, et qu'elle ne dépasse
nulle part 7.80; d'ailleurs, ainsi qu'il résulte de la table 2,
bien que l'augmentation ainsi que le décroissement dans la
température s'effectue avec assez de rapidité à Constantinople,
les mouvements ascendants et descendants s'opèrent
dans des proportions assez uniformes, car ou voit d'abord la
température de février s'accroître presqu'au double de celle
de janvier sans que le mois suivant continue ce mouvement,
ensuite le mois d'avril s'élève presqu'au double du mois de
mars, puis arrive une époque d'arrêt ou du moins de faible
accroissement pour le mois de mai , après quoi le mois de
juin va encore presque doubler son antécédent pour arriver
au point culminant où la température se maintient à peu de
chose près au même niveau pendant trois mois (juillet, août
septembre). Après le mois de septembre la marche descendante
commence à peu près dans les mêmes proportions
qu'offrait le mouvement contraire au commencement de
l'année et nommément entre janvier et février, puis comme
entre ce dernier et le mois de mars a lieu un point d'arrêt
(ou presque tel) dans le mouvement ascensionnel, un semblable
point d'arrêt, quoique moins prononcé, a lieu éga-
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