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ISO CL IMA T O L O G I I Î .
généralement plus prononcée qu'à Conslantijiople où l'on
remarque une certaine tendance vers le mouvement (/escendant,
c'est-à-dire que généralement la température
moyenne des décades, leurs moyennes diurnes, la différence
entre les minima et celle entre ces derniers et la
moyenne diurne, vont en diminuant depuis le commencement
du mois vers la fin.
o. Nous avons examiné successivement à Trébisonde et
à Constantinople la répartition de la température moyenne
dans ses mouvements annuels, mensuels, diurnes et par
décades, il nous reste à l'étudier dans ses relations avec
les saisons de l'année. La comparaison de nos registres
journaliers de Constantinople avec ceux de Trébisonde,
nous conduit aux conclusions suivantes :
Les minima moyens mensuels des quatre saisons de
l'année offrent entre les deux contrées des diflférences trèsnotables
dont la valeur réelle ne saurait au reste être appréciée
d'après nos registres de Constantinople, car, ainsi
que nous l'avons déjà observé une fois, plusieurs des minima
les plus bas pendant les mois d'hiver, n'ont pas été
notés par l'observateur que nous avions chargé à cette
époque d'enregistrer les observations; il en résulte que la
moyenne des minima hivernaux à Constantinople est beaucoup
trop élevé, comme le prouvent les minima extrêmes
qu'à la même époque SL Kigler avait consignés dans ses
registres et qui n'existent point dans les nôtres ; aussi la
moyenne des minima absolus pendant les mois d'hiver tels
que les représente la table par nous construite à l'aide des
éléments fournis par M. Rigler (années 1847 et 1848) et
les missionnaires américains (années 1840 et 1844), doit
abaisser beaucoup la moyenne des minima hivernaux à
C H A P I T R E m . 181
Constantinople, et il est probable qu'eu l'admettant à
— 2.4 au lieu de -)- 2.4 telle qu'elle résulterait de nos
registres, nous serions plutôt au-dessus du chiffre réel. Au
reste, pour mieux apprécier la valeur des minima moyens
mensuels de chaque saison, nous allons les récapituler
dans le tableau suivant, en plaçant en regard de chaque
moyenne de minima mensuels celle des minima absolus
mensuels les plus élevés.
SAISONS. MOIS.
TRÉBISONDE'. CONSTANTINOPLE.
Moyemiti
des
iiiiiiima
mensuels
Hoj'eane
des liiiiiima
.absolus
les
plus élevés.
Movpmic
des
iiiiiiima
mensuels.
Movciiiie
des mitiima
absolus
les
lilus clevé.s-
Hiver
Printemps.
Été
Décembre 2.9
2.5
3 . 2
—3.5
—1.0
1.9
2.3
1.4
3.6
—7.3
—6.3
—2 . 9
F é v r i e r
Moyeime tiveroale des mininia
:\lars
2 . 9
a . i
8.1
12.8
—2.1
1.0
3.2
9.8
—2.4
3 . 3
10.0
14.0
—5.6
0.8
3.7
8.0
Mai .
Moyenne printanière des minima
8.3
18.0
20.a
'10 1
4.6
13.8
18.3
13.8
9.1
18.9
20.1
22.0
4 . 1
14.4
16.6
12.3
J u i l l e t
Août . .
Automne..
Moyenne estivale des m nima
S e p t e m b r e
19.8
17.1
14.2
11.0
15.3
14.7
11.4
7.1
20.5
11.1
9.0
8.2
14.4
5.6
2.6
Octobre
No v emb r e Moyenne automnale des minima
Au t omn e . .2.0
l / l . l 11.0 9 . 3 3.4
1. Nous rappellerons que les moyennes des ininima aljsolns de Constantinople
sont déduites do cinq années d'observations, tandis qne celles de Trébisonde sont
basées sur trois années d'observations pnnr les mois d'avril, de juin, juillet, août.
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