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2. Si des moyennes mensuelles nous passons iiux
moyennes diurnes et aux différences entre ces dernières et
les minima moyens, nous trouvons encore que les résultats
généraux ne présentent pas une grande discordance entre
Trébisonde et Constantinople, mais que cette discordance
se manifeste d'une manière très-prononcée lorsque nous
examinons la répartition des moyennes annuelles entre les
différents mois. Or, nos registres journaliers prouvent qu'à
Constantinople la différence entre les moyennes de température
diurne est (pour deux années) de 1.35, et la différence
entre ces moyennes et les minima moyens de 3.07,
tandis qu a Trébisonde (moyenne de treize mois) ces chiffres
sont de 1.3 et de 4.2, d'où l'on peut conclure que les
résultats généraux ne diffèrent que faiblement ; mais d'un
autre côté, en comparant mois par mois les tableaux qui
nous donnent les moyennes diurnes de Constantinople et
de Trébisonde. nous ne retrouvons plus cet accord entre
les deux localités. En effet, si, pour rendre les termes plus
comparables, nous ne faisions figurer dans notre parallèle
que le même nombre de mois pour les deux localités, tout
en comparant les mois de janvier, février et mars de 1847
de Constantinople avec les mêmes mois de Trébisonde,
mais empruntés malbeureusement à l'année 18'i9, nous
trouvons que les mois de janvier, d'avril, de mai, de septembre
et de novembre sont les seuls qui dans les deux
localités présentent une certaine analogie quant aux différences
entre les moyennes diurnes et entre ces dernières
et les minima moyens; tous les autres mois diffèrent dans
les deux villes d'une manière assez notable. Ainsi dans les
mois de février et mars la différence entre les moyennes
diurnes est à Constantinople le double de celle de Trébi-
CIIAI'ITHE 111. Mo
soude où, en revanche, la différence entre les moyennes
diurnes et les minima moyens est un peu plus forte que
dans la capitale ottomane. De même, sous ce double rapport,
le mois de juin présente à Constantinople des chiffres
deux fois plus forts que ceux de ce mois à Trébisonde,
tandis que l'inverse a lieu pour les mois de juillet respectifs.
La différence entre les moyennes diurnes est la même
pour le mois d'août dans ces deux villes ; mais le chiffre
qui exprime la différence entre la moyenne diurne et la
moyenne des minima diurnes est presque trois fois plus
fort pour la première que pour la seconde; enfin l'inverse
a lieu pour les mois d'octobre respectifs, etc.
Il résulte de cette comparaison que, généralement, la
différence entre les moyennes diurnes est plus forte à Constantinople
qu'à Trébisonde ; mais, qu'à l'inverse, celle
qu'on remarque entre les moyennes diurnes et les minima
moyens est moindre à Constantinople qu'à Trébisonde.
3. Bien que la différence entre les minima moyens et la
moyenne de la température diurne paraissent être moins
fortes à Constantinople qu'à Trébisonde, il en est tout
autrement lorsque nous comparons dans ces deux localités
les minima absolus les plus bas avec les maxima absolus
les plus élevés. En effei, quoique les données que nous
possédons ne soient point, sous ce rapport, tout à fait
comparables, vu que les matériaux relatifs à Trébisonde
sont trop incomplets pour fournir des conclusions qui puissent
avoir la même valeur que celles déduites des faits
beaucoup plus nombreuxrecueillisà Constantinople, cependant
cette lacune, sans doute très-regrettable, n'est poiul
de nature à faire disparaître complètement l'immense différence
qui existe entre les phénomènes dont il s'agit obser-
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