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Cl-IMAÏOLOUli:.
à lirivau des moyennes bien superienres à celles uu elle
.possédé rée„en,en,. Ainsi, en .elranc.KnU des u •
s, oeile dernière ville avait rallilude d'Krivan
nous aunons (dans la capiiale de l'Espaym-)
12.3 pour la moyenne ammelle,
4-9 pour la moyenne hivernale,
I l - 9 pour la moyenne printanière.
pour la moyenne estivale,
l i . 9 p o u r la moyenne automnale,
o 0 pou,. „ ^ ^^
Im 22.9 pour celle du mois le plus chaud. 11 eu résulte
q u e u comparant les uioyennes qu'Érivan aurait dù avoir
lat.vement a Madrid avec celle qu elle possède réellement
on armera,t aux différences suivantes, toutes en délaveu;
d i . r i v a n : pour les moyennes annuelles, 4.8; pour les
- y e n u e s hivernales, i l ; pour les moyennes d s n,ois
les plus fro.ds, 20. Ainsi, au lieu d'avoir à peu près la
t a . 4o 24), la moyenne hivernale d'Orange (lat. 44"50)
et la moyenne mensuelle minimum d'Alais (44 7) Éri
Z "n.«;"'™' à celle ci'Eger
• ' t® 2) et inférieure à
celles de Copenhague (lat. 33"4I) et de Dautzig (34"2n
Ses hivers sont en moyenne cenx de Saint-Pétersbourg
('at. 09 oO), son mois à moyenne la plus basse est beaucoup
plus froid que celui de Saint-Pétersbourg, d'Archan-
«elsk (lat. 64- 32) et d'Uleaborg (lat. 03" 3) , et nest supé-
••'cur que de 9 dixièuies de degré a celui de liaapakyla
l- Ile Frei'oe.
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CIlAPlTlli; VII. ÎB'J
(lal. OG''27 ) en Suède, laudis que pour trouver le chiffre de
10" 4 qui représente à Érivan la différence entre la moyenne
mensuelle la plus élevée et la moyenne mensuelle la ]J1US
liasse do l'année, il faudrait (rès-souvent remonter jusqu'à
la zone liniitroplie du pôle arctique, où, entre autres, les
localités suivantes fournissent des chiffres plus ou moins
rapprochés de celui d'Érivan : Boothia-Felix (lat. 70° 2),
W'olseuholin-Sound (lat. 76" 33), au Groenland , et enfui
Melville-lsland (74"47); même Jakoutsk, si connu par ses
froids glaciaux, ne fournit point une valeur différentielle,
entre les deux moyennes relalécs, égale à celle d'iirivan.
Il en est presque de même de la différeuce que présente
dans cette ville la moyenne de l'hiver comparée à celle
de l'été, car cetle différence, encore plus forte que celle
qu'offre Erzeroum, ne se retrouve au même degré que dans
les régions glaciales de la Sibérie, où toutefois .Iakoutsk,
Netchinsk et Irkutsk ne présentent pas une aussi énorme différence
entre l'hiver et l'été, et où Tobolsk (lat. 58" 11 ) ne
dépasse le chiffre différentiel d'Érivan que de 3"8. De toutes
ces considérations il résulte que le climat d'Erivan est nonseulement
plus froid que celui des localités situées dans
d'autres régions, sous le même parallèle et à une altitude
semblable ou même plus élevée, mais que sa température
est également très-iuféricure à celle d'Erzeroum dans le sens
relatif. A'oyous maintenant si une troisième localité, la ville
d'Uronmia, nous conduit aux mêmes résnilats relalivement
à la climatologie du grand plaleau arménien. Malheureusement
nous sonunes réduits ici aux seules observations,
passablemeni incomplètes, des missionnaires américains'.
I, Afiictic<iii .Imiriial, \i c. cil.