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la queue. Sur les jambes de devant, au-dessus de l'arlieulafion
tarsale, la leiufe noire se trouve inlerrompue par nue
bande transversale blanche qui, en dedans et par deri-ière,
se confond avec la teinte noire des pieds, tandis qu'extérieurement
et par derrière cette bande se trouve limitée
par une raie bruuAtre formant uu crodiet. J.a coulein- brune
de la poitrine, ainsi que la teinte foncée des bandes latérales
et des jambes, sont plus ou moins nuancées, et se
présentent, à cause de cela, comme plus claires. Le milieu
de la partie postérieure de la poitrine inférieure, ainsi que
les côtés de la partie inférieure de tout le ventre, y compris
la bourse et les fesses, la partie supérieure de la gorge,
les côtés internes et postérieurs des membres de devant et
de derrière, ainsi que la partie externe de la portion inférieure
des jambes, sont colorés en blanc. Les trois raies de
poils dans l'intérieiu- de l'oreille et la moitié inférieure du
bord de cette dernière sont blancbfitres, tandis que la
pointe de l'oreille est nuancée de bnin, sans que cependant
le bord antérieur de celle-ci cesse de présenter une teinte
noir brun.
« Les cornes, dans leur ensemble, offrent assez de similitude
avec celle de la chèvre domestique, et nommément
avec la chèvre domestique devenue sauvage, figurée par
les deux Cuvier et par M. Schinz, Elles diffèrent constamment
de celles du bouquetin et de la capra caucasieo, en
ce ([u'elles sont comprimées par les côtés, c'est-à-dire de
droite cà gauche. Lorsqu'on les observe plus attentivement,
on voit qu'elles s'élèvent du côté du devant en un bord
antérieur, tranchant, triangulaire, pectiniforme, <léprimé
dans le fond, muni çà et là de renllements saillants, tandis
(pie par derrière et en bas elles ont une lisière qui parait
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plus large que celle de devant. Celte lisière est de forme
arrondie, el ne se tiouve séparée des larges surfaces latérales
que par une impression légère. La surface latérale
externe est un |)eu plus voûtée que la surface latérale interne
; elle est plus unie en haut et en bas que la première,
qui est déprimée lougitudinalement. C'est pourc|Uoi, quand
on considère les cornes par devant ou par derrière, elles
présentent une forme triangulaire fortement comprimée
dans le sens latéral. Elles ne se distinguent des cornes de
celles des chèvres qui se rapprochent le |)lus de leurs ancêtres
réellement sauvages, et nommément des chèvres
figurées par les deux Cuvier et par JL Schinz, d'abord que
par leur volume, plus grand en proportion de la tête, et
par leur longueur, généralement plus prononcée, ensuite
par des cercles d'accroissement un peu plus larges, ainsi
que par des rides transversales plus fréquentes, mais surtout
par une largeur ])lus considérable et par les noeuds
plus robustes de leur bord antérieur, noeuds au nombre de
trois à six, particulièrement saillants à la moitié de la
corne, à forme oblongo-triangulaire, et dont la longueur
est de r 2 " (0".331), et la hauteur de (0"'.189). C'est
ce qui fait que, vues do côté, ces cornes se présentent
beaucoup plus larges que celles de la chèvre domestique.
Sous le rapport de leur tlirection, elles ne diffèrent pas
non plus de celles de chèvres susmentionnées devenues
sauvages. Elles tournent d'abord en arrière, en haut et eu
dedans, décrivant un arc simple; puis leur moitié terminale
se courbe en arrière, à l'extérieur et en bas, tandis
que les points extrêmes se dirigent en dedans. Toutefois il
est rare que celles-ci prennent celte direction assez fortemeut
pour cesser d'être opposées à la base îles cornes;
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