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434 Cl . l l I A T U L O G I I Î .
s'applique ccllc moyenne alliludinale, se Irouvent compris
à peu près entre les parallèles île 30° 10 et 37" 15,
les uioyennes île température rtont jouissent ces régions
[lourraieot correspondre approximativement à celles de
Kaïsaria, en y ajoutant 2 degrés de température environ
comme équivalent do la latitude [ilns boréale et de l'altitude
un peu plus considérable de cette ville; dès lors la
moyenne annuelle des plateaux dont il s'agit serait environ
de 14% la moyenne hivernale de 4", et la moyenne estivale
de 23". Quant au chiffre approximatif des températures
moyennes, pour les régions supérieures des massifs montagneux
de la Lycie, nous ne ])ouvons également nous
servir (jue d'une moyenne altitudinale déduite d'éléments
beaucoup trop circonscrits, puisque parmi les montagnes
dont la contrée est hérissée, nous n'en connaissons que
bien peu dont l'altitude ait été déterminée. En prenant le
terme moyen' de ces dernières, nous aurions une altitude
moyenne, pour les principales montagnes de la Lycie, de
1926 mètres ; c'est, à C l mètres près, l'altitude d'iîrzeroum,
dont nous pourrions assimiler les moyennes de température
ii celles des régions montagneuses de la Lycie prises
dans leur élévation moyenne. Cependant, comme Erzeroum
est de 2 à 3 degrés de latitude plus au Nord que les massifs
montagneux de la Lycie, compris entre les parallèles
de 36" 10 et 37° 15, les moyennes de température de
ces derniers se trouveraient accrues de 1° à. 1° i de température,
relativement à celles d'Erzeroum, ce qui nous
donnerait approximativement une moyenne annuelle de
1. Cette moyenne est déduite de l'altit'ide de 12 principales montagnes de la
Lycie rapportées dans les talilpaux tly] soinétniliies de ma fieijffr. phys. de l'Asie
Mineure, p. 372.
C l t A t ' I T l l E IX.
7 à 8 degrés inie moyenne hivernale de — 6 à — 7 degrés,
et une uioyenne estivale de 20 à 21 degrés.
En résuiuant les chiffres approximatifs que nous avons
cru pouvoir assigner aux températures moyennes des diverses
régions de la Lycie, nous aurons
Miivcniic Moyenne Mnyennc
aiiilueile. Iiivernale. estivale.
l ' o u r les vallées liasses 21 14 29
i>our les plateaux 4 23
Pour les massifs montagneux ^ 20
Moy. pour l'ensemble de la Lycie. 14 +4 27
11. Is.uiRiE. Nous donnons à cette région les limites
approximatives suivantes : au Nord, une ligne qui part de
Lorasdagh(àl'Ouest deKonia) else dirige O.-S.-O. le long
du petit torrent Aganin-Tchaguir jusqu'à son embouchure
dans le lîeychersou; à l'Ouest, ce dernier cours d'eau jus-
(|u'à son embouchure dans le Soghlagueul, et puis une
ligne qui suivrait le contour occidental de ce lac pour
aboutir au Gueukdagli; au Sud, une ligne qui longerait
d'abord celle chaîne, puis s'abaisserait pour suivre les contours
de l'Altuntaclidagh et dcTopgedikdagh; enfin à l'Est,
la limite serait formée par les chaînes d'Alibek, Iladjibaba,
Dinek, Assar et Loras. — Ainsi délimitée, l'Isaurie n'est
composée que de massifs montagneux traversés [lar des
vallées et par des plateaux plus ou moins élevés. Parmi les
vallées, la seule qui perde un peu de la physionomie éminemment
alpestre qui caractérise généralement celles de la
contrée est la partie moyenne de la vallée arrosée par le
I. moyeraie annuelle de qnelqnes montafcnes de la Lycie qui atteignent proiiililomcnt
la limite des neiges étenieUes, comme entre antres VAMagli qui a
3000 mètres ifallitude, serait peut-être de 2 à s degrés att-dessous de zéro.
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