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:>30 CLUIATOLOGin.
la sécheresse aliiiosiihérique. En efïel, c'est dans la poil
i on méridionale que les massifs les plus élevés e( les phis
nombreux de la péninsiile vienncnl se grouper pour l'ornier
un 'rempart gigantesque qui peut ariêter les progrès du
courant équatorial en le forçant de décliargci' sur la zone
située au Sud de cette barrière toutes les vapeurs d'eau
dont il est imprégné; de là la grande liumidilé de la côte
m é r i d i o n a l e , et la sécheresse des plateaux élevés de la
r é g i o n centrale de notre péninsule.
o . Un dernier Irait saillant de la cliuuitologie de l'Asie
Mineure que nous avons encore à rappeler, et qui se rattache
également aux particularités de son relief et à sa
position relativement aux contrées voisines, c'est le contraste
remarquabl e entre les points situés à la même allitude
sur la côte du Nord et sur la côte du IMidi. Or, ce contraste
est beaucoup plus prononcé qu'en Europe, lorsque dans
c e t t e dernière nous comparons entre eux des points sépar
é s par la même distance et situés dans les mêmes conditions
qu'en Anatolie. Pour faire ressortir cette différence,
nous allons prendre des points situés sur la côte septent
r i o n a l e , nommément Constantinople et Trébisonde, et les
comparer à un autre point, c'est-à-dire Tarsus, qui est
sur la côte méridionale, à environ cinq parallèles de dist
a n c e ; puis nous établirons la même comparaison entre des
localités littorales situées en Europe à peu piès dans des
conditions semblables.
L e tableau suivant résume ces données :
CIIAPITIIE IX.
UirriMNCES EMUE EES TEMPÉRATO«ES MOYENNES DES LOCALITÉS L.TTO-
„ALES DE L'EUROPE ET DE L'AS.E »..«EURE, SITUÉES A E^VIBON î. DEGRES
DE LATITUDE LES UNES DES AUTRES
Abo
Mcmel
Ilelsingfors
lïdimbourg
Londres
La Rochelle
Plymouth
Trieste
Cherbourg
Bordeaux
t.a Rochelle
Barcelone
Toulon
Lisbonne
Nice
Messine
Lucques. . . . . . . .
I.isbonne
Constantinople..
Tarsus
Trébisonde
Tarsus
Naples
Venise
6 0 - 2 7
5 5 à3
60 10
5 5 57
5 1 31
Z(e 90
5 0 22
4 5 39
4 9 39
àà 50
4 6 90
41 22
4 3 70
3 8 42
4 3 42
3 8 il
4 3 51
3 8 40
4 1 01
3 6 46
4 1 10
3 6 46
4 0 51
4 5 26
D I F F É R E N C E S
ENTRE LES TEMPÉRATURES DES LOCALITÉS.
I l
1 . 1
•M s s
1 9 * 5 7 j
1 8 18 i
22 11 I
5 . 3 2 i
2 26 ]
3 00 !
6 28
11 26
3 58
2 65
3 00
0 90
3 36
1 1 29
4 57
1 3 40
8 10
11 29
2 8 58
3 2 24
3 7 26
3 2 24
1 1 55
10 00
2.2
4.4
2 . 6
1.1
1 . 9
4.4
2 . 0
! 3.2
I
! 3.3
6 . 8
6.2
2 . 7
s i
8 . 1
9 . 9
1.1
2.8
0.0
5 . 8
5 . 1
3 . 5
6 . 7
7 . 9
6 . 3
6 . 5
2 . 4
6 . 2
3 . 6
2.0
2 . 0
4 . 9
8 . 4
3 . 1
0 . 6
10.7
1 0 . 1
3 . 8
0 . 7
0 . 9
3 . 9
4 . 1
3 . 9
5 . 1
1 . 7
2.6
1 . 3
4 . 6
6 . 4
1 . 0
2 . 4
2.6
1 . 9
2.0
1 . 3
6 . 3
2 . 0
3 . 5
1 . 7
3 . 8
1 . 7
3 . 6
moyeu,os des diverses localités, à l'exception f ^
„oDle de T . 4 i s o m 1 c el de Tarsus, sont emiivuntees aux t»Mes de M . «all^m™.
; ; , ° È e s dans les Sckr. de M . de Hu,nl,oldt; elles nous ou. sevv. de base
jioiir oalrii\or les (UiVévences.
. i f -