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25 CL IMA T O L O G I E .
Ainsi eu moyenne la différence entre les moyennes journalières
n' a jjoint atteint clans les deux années un maximum
do G""". Quant aux différences entre les moyennes mensuelles,
elles sont loin d'être les mêmes dans les deux années ;
ainsi en 1847 et 1848 c'est entre les mois de janvier et
février que la différence est la plus grande, mais le minimum
tombe en 1847 entre juin et juillet, et en 1848 entre août
et mai; au reste, bien que la valeur différentielle nioyenne
pour l'amiée 1847 soit de 3""".2, elle se trouve réduite par
la moyenne tirée des deux années à 2""".6.
Il n'en est point de même des maxima et minima absolus
qui dans certains mois fournissent des différences très-considérables,
qui s'élèvent jusqu'à 27°"" et ne s'abaissent point
au-dessous de 7""', en sorte que la moyenne de différences
entre les maxima et minima absolus est pour les deux
années de 14""".3. De plus, les maxima barométriques absolus
ont particulièrement lieu à 10 heures du matin et les
minima à 2 hem-es de l'après-dînée, et généralement ce sont
les vents du Nord qui accompagnent les maxima absolus et
les vents Sud les minima absolus.
Le nombre trop restreint de nos observations ne suffit
pas peut-être pour saisir dans la marche diurne du baromètre
à Constantinople une loi constante relative aux heures
des maxima et minima; ainsi en examinant nos registres
on voit que les maxima et les minima se déplacent fréquemment
et viennent tomber tour à tour à 10 heures du matin,
.•»logiques tels que nous les ayons présentés à l'Académie des sciences. Malheureusement
nous n'avons pas pu les reproduire ici, car non-seulement 1 impression
de ces tables et registres journaliers thermomélriques, barométriques,
rsycbrométrinnes, etc., dont le nombre s'élève à plus de trois cents, eût été extrc-
'nemcnl dispen.lienso, mais encore auraient-ils formé i eux seuls tout au gros
volume.
( - I I A l ' l T R I ! PlUîMlElt. 2:1
à 2 heures après-midi et à 10 heures du soir, t^ependanl.
l'étude des moyennes mensuelles des observations relatives
à chacune de ces trois époques de la journée, révèle une
- certaine régularité ou du moins de certaines allures dominantes
dans les oscillations barométriques à Constantinople :
l'on découvre, à l'aide de ces moyennes diurnes, la distribution
suivante des maxima et minima enire les trois époques
de la journée.
MAXIMA.
MOIS.
.MINI M A.
MOIS.
'18i7. 184S. 1847. 1818.
Janvier. Janvier. Janvier. J a n v i e r .
Kévrier. F é v r i e r . li'évfior.
10" niâtiil...
Mars. Avril. Mars.
Mai. Mai. 2" S5il' Mai.
Août. J u i l l e t ,
Juin.
iNovemb. Août. Juillet.
Avril. Février. îSoveiTib.
Juin. i\1ars. ^ Décemb.
10» soir . . . .
J u i l l e t . 2 " e t l 0 " m a t . Septemb.
Mai.
J u i l l e t .
Septemb. O c t o b r e . 2» e t lO" soir.
Dé c emb . Dé c emb Jui Octobre. Avril. Mars.
2" e t 10' soir.
Juin.
Septemb.
000 '
10" matin... O c t o b r e .
J u i n .
o c t o b r e .
Décemb.
10» soir Août.
1
Avril.
Août.
Novemb.
1 000
Ce tableau nous prouve que sur 24 mois, M mois ont
leur maxima diurne moyen à 10 heures du matin, 9 à
10 heures du soir, 1 à 2 heures après-midi, 1 à 2 heures et
1. Les trois zéros placés devant les mois signifient que les moyennes des observations
faites à dix heures du matin, à 'leux heui-es iiprès midi et à dix heures du
soir ne diffèrent point entre elles.